Photo Aurélien Marchand, L’Indépendant
Le responsable du Rassemblement National Louis Aliot est un nostalgique des colonies et un admirateur de l’OAS. Il a fait de la ville de Perpignan dont il est le maire une capitale de la nostalgérie, qui a multiplié les hommages rendus aux criminels de cette organisation terroriste pro-Algérie française, avec le concours du Cercle algérianiste, dont le congrès a été financé sur fonds municipaux en 2022.
La même année, une « esplanade Pierre Sergent » a été créée par une délibération du conseil municipal, du nom du chef de l’OAS en Métropole dont les attentats terroristes ont fait quelque 70 morts dans l’Hexagone. Un collectif perpignanais s’est à plusieurs reprises mobilisé contre ces initiatives. Le 21 janvier 2025, le tribunal administratif de Montpellier a examiné un recours de SOS racisme et de la Ligue des droits de l’Homme contre cette apologie du criminel Pierre Sergent. Le journal local L’Indépendant a signalé que le rapporteur public a nettement préconisé l’annulation de la délibération du conseil municipal concernant cette esplanade, allant jusqu’à citer Guy Bedos.
L’article de L’Indépendant annonçant le recours
L’annulation de cette dénomination
Le tribunal administratif de Montpellier a rendu sa décision le 4 février 2025 annulant la délibération du conseil municipal de Perpignan du 22 septembre 2022.
Son argumentation est « à minima » mais c’est une victoire incontestable contre l’extrême droite nostalgique de la colonisation et admiratrice des criminels de l’OAS.