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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Au Louvre, l’exposition « Guillon Lethière, né à la Guadeloupe »

Le Serment des ancêtres (1822, Port-au-Prince, musée du Panthéon national haïtien)

Du 13 novembre 2024 au 17 février 2025, le Musée du Louvre présente « Guillon Lethière, né à la Guadeloupe ».

Présentation de l’exposition

« Cette exposition co-organisée par le Clark Art Institute de Williamstown et le musée du Louvre est la première monographie d’envergure consacrée à un artiste aujourd’hui largement oublié, qui fut pourtant « l’une des grandes autorités de son temps » (Charles Blanc).

Né en Guadeloupe d’une mère esclave libérée d’origine africaine et d’un père officier royal, il a été formé à Rouen puis à Paris sous l’Ancien Régime et a connu une brillante carrière officielle; directeur de l’Académie de France à Rome (1807-1816), élu membre de l’Institut en 1818, il fut professeur à l’école des Beaux-Arts à partir de 1819. Il fut aussi un grand collectionneur conseiller de Lucien Bonaparte.

Sa production illustre le parcours d’un artiste confronté aux bouleversements de son époque et à la succession des régimes de la Révolution à la Monarchie de Juillet. 

L’essentiel de son œuvre peint et dessiné a pour sujet l’histoire antique. Il débute dans le triomphe du néo-classicisme davidien et sa persévérance dans cette voix causera son discrédit à la fin des années 1820, alors que la jeune génération des artistes romantiques s’impose progressivement. L’héroïsme antique lui a inspiré deux immenses toiles de près de huit mètres de long conservées au Louvre, Brutus condamnant ses fils à mort, achevé à Rome en 1811, et La Mort de Virginie (1828).

Le tableau le plus célèbre de Lethière, singulier dans son oeuvre Le Serment des ancêtres (Port-au-Prince, musée du Panthéon national haïtien) manifeste contre l’esclavage et pour la liberté des peuples, est mis à l’honneur dans le parcours. La plupart des oeuvres seront présentées à Paris pour la première fois depuis le XIXème siècle et les recherches nouvelles, menées tant pour l’exposition que le catalogue, permettront une véritable redécouverte de cet artiste. »

Voir aussi cette présentation sur le site Madinin’Art

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