4 015 personnes tuées en Israël-Palestine depuis le début de l’Intifada fin septembre 2000, dont 3 029 Palestiniens et 916 Israéliens.
Douze Palestiniens ont été tués, jeudi 13 mai 2004 à Rafah, au sud de la bande de Gaza, dans des raids israéliens décidés après l’explosion, la veille, d’un transport de troupes dans laquelle cinq soldats israéliens avaient péri . Au total, 28 Palestiniens et 11 soldats israéliens ont été tués au cours des dernières attaques israéliennes dans la bande de Gaza.
Ces derniers décès portent à 4 015 le nombre de tués depuis le début de l’Intifada, dont 3029 Palestiniens et 916 Israéliens, selon le bilan dressé par l’Agence France-Presse à partir de sources palestiniennes et israéliennes. 1
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Six Palestiniens tués en Cisjordanie, mercredi 10 mars 2004
Six Palestiniens dont cinq activistes ont été tués, mercredi 10 mars, par l’armée israélienne en Cisjordanie. A Jénine, cinq membres des Brigades des martyrs Al-Aqsa, liées au Fatah de Yasser Arafat, ont été tués par des hommes en civil d’une unité spéciale israélienne qui, selon les Palestiniens, ont intercepté la voiture à bord de laquelle ils circulaient. Pour l’armée israélienne, une unité de Tsahal a eu un accrochage avec quatre activistes armés qui s’apprêtaient « à mener une attaque contre la colonie voisine de Kadim ». Yasser Arafat a qualifié de « massacre » l’opération de Jénine.
D’autre part, un Palestinien de 14 ans a été tué par des soldats qui ont ouvert le feu sur un groupe de lanceurs de pierres dans le camp de réfugiés d’Al-Arroub, entre Bethléem et Hébron. Selon l’armée, le Palestinien a lancé un cocktail Molotov sur une patrouille qui a riposté.
Onze Israéliens ont trouvé la mort, dimanche 14 mars 2004, dans un double attentat-suicide dans le port d’Ashdod, exécuté en représailles à des attaques israéliennes
Onze Israéliens ont été tués, dimanche 14 mars, dans un double attentat-suicide palestinien perpétré dans la zone portuaire d’Ashdod, dans le sud du pays. La double explosion, survenue en milieu d’après-midi, a fait également une vingtaine de blessés. Un kamikaze palestinien a fait exploser sa bombe à l’intérieur du site et un deuxième à proximité.
C’est la première fois qu’une opération terroriste visait un site considéré comme stratégique par les autorités israéliennes. Les kamikazes palestiniens ont porté jusqu’à présent l’écrasante majorité de leurs attaques contre des lieux publics : cafés, restaurants ou centres commerciaux, ou bien contre des autobus.
Les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa ont indiqué, dimanche, que l’opération terroriste avait été menée en représailles contre l’assassinat de cinq de leurs activistes à Jénine, le 10 mars. Le Hamas avait annoncé de son côté son intention de frapper en Israël, après une incursion meurtrière lancée le 7 mars dans des camps de réfugiés de la bande de Gaza, qui avait fait quinze morts, dont une majorité de combattants et des civils. Deux incursions sanglantes similaires, en janvier et en février, avaient déjà été suivies d’attentats contre des autobus à Jérusalem ayant fait plus de vingt morts israéliens. Selon les deux organisations, les kamikazes étaient des lycéens de 17 ans, originaires du camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Si cette information se confirmait, ce serait également la première fois depuis le début de l’Intifada que des kamikazes auraient pris en défaut la clôture qui entoure l’étroite bande de terre.