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Édition du 15 octobre au 1er novembre 2024

« Un impérialisme photographique ? », par Corentin Roux

Professeur d’histoire-géographie, Corentin Roux a soutenu à l’Université de La Rochelle un mémoire intitulé « Photographier la colonisation, coloniser par la photographie et enseigner le fait colonial par la photographie », dont il a rendu compte dans Le Café Pédagogique. Il a communiqué à histoirecoloniale.net cette étude autour de l’album Paysages et types de moeurs au Sénégal (1885) et d’une photographie d’un chantier de chemin de fer prise à Kayes, dans le Soudan français (Mali actuel), vers 1881-1882. Sur le même thème on lira sur notre site « Combattre, punir, photographier »,
par Daniel Foliard
et Ce que la photographie apporte à l’histoire de la guerre d’Algérie.


Un impérialisme photographique ? À propos de l’album « Paysages et types de mœurs du Sénégal. » (1885)

Par Corentin Roux, professeur d’histoire-géographie.

« Je laisse à deviner ce qu’il [Le Serigne Ndakarou, « Roi de Dakar »] me présenta en échange. Ce ne fut ni du vin de palme, ni un grigri, ni une amulette ; ce fut son portrait, un portrait photographié par un véritable photographe, M. Bonnevide, qui a résidé quelque temps au Sénégal. Ah décidément, Dakar est trop policé, et je le quitte au plus tôt, afin de me mettre en quête de sauvages plus authentiques », écrit l’explorateur belge Adolphe Burdo en 1880[1]. Ce « véritable photographe », Blaise Bonnevide, a réalisé de nombreuses photographies du Sénégal, faisant partie des premières images connues de cette colonie française. Une partie de ces photographies a été donnée par Émile Delor à la Société de Géographie en 1885, et elles ont été rassemblées dans le recueil « Paysages et types de mœurs du Sénégal[2] ». C’est ce recueil, qui documente l’implantation coloniale, les tentatives d’appropriation territoriale et le regard colonial porté sur les colonisés, qui va guider notre réflexion.

De la photographie dans les colonies

En 1880, la photographie, bien que relativement récente, se déploie rapidement dans l’armée française. Dès 1859, le Dépôt de la Guerre dispose d’un atelier photographique, dirigé par Eugène Disdéri à partir de 1861. Comme l’a montré Mathilde Meyer-Pajou[3], le principal objectif de ce déploiement de la photographie dans l’armée était d’accompagner le service de topographie et la reproduction de cartes. L’armée britannique, quant à elle, forme dès 1850 des sergents d’artillerie à la photographie. À partir des années 1860 en Angleterre et des années 1870-80 en France, la photographie prend un « tournant colonial », reflétant un nouvel impérialisme post-1870. Pour Daniel Foliard[4], cette évolution s’explique par trois facteurs : l’expansion coloniale, les progrès techniques (plaques de verre et matériel portable), et les transformations de la presse qui exige des images réalistes. Par ailleurs, les photographies coloniales nécessitaient souvent la collaboration avec des interprètes locaux, illustrant l’interaction indispensable avec les populations autochtones.

Rapide histoire du recueil et des photographes

Le recueil photographique, composé de 66 épreuves sur papier albuminé, est divisé en deux parties. La première contient 36 photographies de paysages du Sénégal prises par Blaise Bonnevide, incluant des vues de Dakar, Saint-Louis, Gorée, et Rufisque. La seconde partie regroupe des portraits et scènes de groupe, également réalisés par Bonnevide. Six autres photographies, prises par Pierre-Léon Delanneau, documentent des lieux au Mali actuel (Kita, Kayes, Bafoulabé) et sont montées sur des cartons de Bonnevide, suggérant qu’elles ont pu être tirées dans son studio. Le recueil, offert par un certain Émile Delor à la Société de Géographie en 1885, montre l’importance de la photographie dans la documentation coloniale et le besoin d’attirer les investisseurs. Les images ont ensuite circulé jusqu’à leur arrivée à la BnF, grâce au collectionneur Georges Sirot, avant d’être numérisées en 2006 sur Gallica.

Le photographe du recueil est identifié comme « Blaise Bonnevide », bien que des doutes persistent quant à savoir s’il s’agit de Blaise ou de son fils, Félix. La première mention de Blaise au Sénégal date de 1869, et en 1878, il est installé à Saint-Louis, revenant de Paris avec un nouveau procédé photographique. Blaise Bonnevide réalise principalement des portraits en studio, une pratique courante en Afrique de l’Ouest à l’époque, mais ses studios étaient en plein air, en raison du manque d’éclairage électrique. Sa présence intermittente au Sénégal reflète l’approche coloniale française, qui ne cherchait pas à s’implanter durablement dans ces territoires. Le studio de Bonnevide servait ainsi d’extension de son atelier parisien, exploitant un marché émergent. Bien que le recueil soit principalement constitué de ses photographies, il inclut également celles de Pierre-Léon Delanneau, capitaine de l’armée et photographe amateur, offrant ainsi un autre regard sur la photographie coloniale.

Un « homme nodal[5] » : Émile Delor.

Nous pouvons nous arrêter plus en longueur sur un personnage, l’un de ceux que Jean-François Klein nomme « homme nodal ». Cet homme, c’est Émile Delor dont le nom figure seulement en couverture du recueil. Pour retrouver sa trace il faut aller lire les comptes rendus des séances de la Société de géographie[6]. C’est Émile Delor qui, par un triple positionnement (négociant, membre de la Société de Géographie et conseiller général du Sénégal), fait don des photographies à la Société.

Premier point. Émile Delor était conseiller général du Sénégal. En effet, depuis le décret du 4 février 1879 le Sénégal était doté d’un Conseil Général. Ce Conseil Général se composait alors de seize membres : dix pour l’arrondissement de Saint-Louis et six pour l’arrondissement de Gorée, élus au scrutin secret par suffrage direct et universel. Ces conseillers généraux étaient élus pour six ans, renouvelés par moitié tous les trois ans et indéfiniment rééligibles. Le procès-verbal de la séance du 4 décembre 1879 révèle les membres élus à ce Conseil Général. Émile Delor en fait partie, il est membre du Conseil Général de Saint-Louis. Delor fut longuement investi politiquement à Saint-Louis, en 1901 il était titulaire au sein du conseil privé du Sénégal . Si la charge de conseiller général était politique, ce n’étaient pas des politiques qui occupaient ces postes. Comme le note le politiste Papa Ogo Seck, en 1879, 14 des 16 sièges étaient dévolus à des négociants marseillais et bordelais. Émile Delor était l’un d’eux. L’objectif derrière la création de ce conseil général était de faire naître une forme de contrepouvoir au gouvernement du Sénégal. En effet, la politique d’expansion militaire en direction du Soudan était perçue comme une cause de pression fiscale (droits de douane) que ne supportaient plus les groupes capitalistes[7].

Par ailleurs,  E. Delor était membre de la société Devès et Chaumet depuis au moins 1877, date à laquelle il signe une pétition adressée au Sénat au nom de la société. L’établissement Devès et Chaumet était une entreprise de liaison maritime entre la France et l’Afrique de l’Ouest, spécialisée dans la gomme, qui fut très active durant la pénétration vers la vallée du Niger[8]. Entreprise « bordelaise », la société Devès et Chaumet semble implantée de longue date au Sénégal, depuis le milieu du XIXe siècle. La longue présence de la société au Sénégal en fait une entreprise beaucoup plus « saint-louisienne » que bordelaise. Quant à lui, Émile Delor est présent sur le territoire sénégalais depuis au moins 1873, date à laquelle lui est délivré un passeport en direction de Saint-Louis. Peut-être était-il déjà missionné par son entreprise.

Nous l’avons évoqué, Émile Delor était membre de la Société de Géographie et proche de la Société de Géographie commerciale de Bordeaux. Bien que les photographies du recueil n’aient pas été commandées par la Société, elles y ont été intégrées par un don de Delor, comme en témoigne un compte-rendu de 1885. Les sociétés de géographie, fondées dès 1821, ont joué un rôle majeur dans la colonisation, notamment après 1864, lorsqu’elles ont adopté une orientation plus commerciale et impérialiste. Ces sociétés constituaient un véritable groupe de pression sur les décideurs politiques, toujours en faveur de l’expansion coloniale du pays. Selon Charles-Robert Ageron, elles ont joué un rôle fondateur dans l’émergence de cette « nébuleuse d’associations » que constituait le « parti colonial ». Ainsi, de nombreux députés ont adhéré à la Société, surtout après 1871 avec l’avènement de la IIIe République. Ces sociétés ont directement contribué à la colonisation en fournissant des financements. La Société de Géographie commerciale de Bordeaux, dirigée par Marc Maurel, fut particulièrement active au Sénégal, organisant près de 200 expéditions entre 1874 et 1911. Ces sociétés promouvaient la géographie coloniale à travers des conférences et des publications, favorisant la diffusion de « l’idée coloniale ». La photographie, introduite en 1881 comme outil de documentation au sein de la Société, a contribué à cette mission, avec des dons comme celui de Delor.

Il est difficile d’avoir une vision précise du parcours d’Émile Delor. Toutefois, les éléments que nous avons pu esquisser, à la croisée de divers réseaux, permettent de révéler ce que fut la colonisation de l’Afrique de l’Ouest. Les groupes capitalistes, à l’instar de Devès et Chaumet, ont joué un rôle important dans la politique de gouvernement au Sénégal à la fin du XIXe siècle. La figure d’Émile Delor est l’incarnation exemplaire de « l’homme nodal » servant la colonisation avec sa double fonction de négociant et de conseiller général. La première guidant la deuxième. Ces deux fonctions l’ont ainsi amené à intégrer la Société de Géographie qui était à un moment charnière de son développement et de ses ambitions coloniales.

Impérialisme photographique.

Bien que l’objectif initial de l’ensemble des photographies du recueil soit difficile à déterminer avec précision, en particulier pour celles prises par B. Bonnevide, le don de ces images à la Société de Géographie et leur inclusion dans ce recueil traduisent une volonté claire de documenter et d’exposer l’entreprise coloniale, la conquête des territoires, ainsi que l’intérêt stratégique des colonies. Arrêtons-nous sur l’une d’entre-elles.

                 Figure 1 : « Kayes », Pierre-Léon Delanneau, v. 1881-1882.

La deuxième photographie présente au sein du recueil, présentée en page 3, est une prise du capitaine Pierre-Léon Delanneau. La légende manuscrite indique que la photo a été prise à « Kayes » (Soudan français), un village situé à 700 kilomètres à l’est de Saint-Louis, le long du fleuve Sénégal. Ce cliché, daté entre 1880 et 1882[9], montre une scène générale où l’on aperçoit un train entouré d’une cinquantaine d’hommes noirs, dont certains regardent directement l’objectif. Certains d’entre eux sont assis dans des wagonnets. Au premier plan, sur la gauche, on voit des brouettes empilées. Sept hommes portant des casques coloniaux sont également visibles à proximité et sur le train. Le tiers droit de la photo est occupé par ce qui semble être un bâtiment de stockage destiné à accueillir voyageurs et matériaux. À l’arrière du train, divers matériaux, tels que des traverses et des rails, masquent le village de Kayes en arrière-plan. La prise de cette photographie, ainsi que sa position en première page du recueil, révèle les réflexions en cours sur l’aménagement du territoire colonial africain, tout en occultant certains des échecs liés à cette entreprise.

La mise en œuvre de ce projet d’aménagement territorial et de désenclavement des colonies sans accès à la mer commence concrètement à partir de 1880[10]. Le centre de ce réseau, ainsi que le point de départ du chemin de fer reliant Bafoulabé puis Bamako, devait être la ville de Médine. Cependant, l’accès à Médine via le fleuve, et sa navigabilité pour rejoindre Saint-Louis, n’était possible que par des embarcations légères et seulement durant trois mois de l’année :

« On allait donc entreprendre sans études définitives, sans organisation préalable la construction d’une voie ferrée, dans un pays au relief tourmenté, mal connu, pas encore pacifié, sans ressources de main d’œuvre propres, dont la seule communication avec la mer et la métropole se faisait par un fleuve seulement navigable en période de crue, c’est-à-dire 3 à 4 mois par an[11]. »

Face à cette situation imprévue par les autorités, il devient nécessaire de déplacer ce point de soudure. Le choix se porte alors sur le village de Kayes, situé à trente kilomètres en aval de Médine. Kayes devient ainsi le nouveau centre et la plaque tournante pour la pénétration vers la vallée du Niger. Pour financer la construction, le parlement adopte, sur proposition du ministre de la Marine et des Colonies, un budget de 8 552 731 francs le 26 février 1881[12]. Les fonds étant obtenus, il fallait donc entamer la construction de la liaison ferroviaire, ce qui explique la présence des hommes noirs sur la photographie : ils ne sont pas des voyageurs, mais des travailleurs. Au total, plus de deux mille ouvriers étaient mobilisés sur ce chantier, sous la direction de l’ingénieur Arnandeau, selon le général Faidherbe.

Cependant, malgré ces efforts, la construction est considérée comme un « échec », comme le note le rapport du Gouvernement général de l’Afrique occidentale française en 1930. En 1884, le lieutenant-colonel Gustave Borgnis-Déborde indiquait que le programme initialement prévu pour la campagne de 1881-1882 avait été abandonné à cause d’une épidémie de fièvre jaune et du fait que le gouverneur du Sénégal n’avait pas envoyé le matériel et le personnel requis à Kayes en juin. Léon Faidherbe constatait la même chose en 1889. Les hommes visibles sur la photographie sont donc parmi les survivants des dures conditions de travail. Entre 1881 et 1884, seuls 54 kilomètres de rails furent posés. Bien que le projet ait été suspendu à partir de 1883[13], le commandant supérieur des troupes, Joseph Gallieni, décida d’utiliser le matériel et les travailleurs pour relier Bafoulabé, un objectif atteint…en 1890.Dans les faits, les matériaux visibles sur la photographie n’ont pas tous servi à la construction de la voie ferrée. Comme l’écrivait Auguste Foret dans son Voyage dans le Haut-Sénégal :

« J’ai remarqué à Kayes que les hangars et les écuries avaient leur charpente construite avec les rails destinés à la voie ferrée. C’est autant de matériel qui n’a pas été perdu[14]. »

À première vue, cette photographie de P. Delanneau semble donc témoigner et documenter les travaux d’aménagement en cours dans le territoire colonial. Cependant, sa présence dans le recueil révèle, en réalité, une série d’échecs majeurs pour l’administration coloniale. Ce recueil, constitué en 1885, fait écho à la décision du Parlement, deux ans plus tôt, de ne plus financer un projet jugé infructueux. Cet échec découle des difficultés structurelles rencontrées dans l’aménagement d’un territoire qui échappe encore à la domination matérielle et théorique des autorités françaises. Figurer un aménagement en cours, malgré les nombreux obstacles, sert à rassurer les investisseurs et les négociants coloniaux, nombreux au sein de la Société de Géographie, qui ont pu consulter ces images. En d’autres termes, utiliser la photographie pour représenter une maîtrise, ou une maîtrise en devenir, du territoire est un moyen de renforcer la confiance des autorités françaises, notamment pour obtenir le financement de la ligne ferroviaire, et de séduire les négociants.

Pour conclure…

Comme le met en avant l’historien Daniel Foliard, la photographie fut un « élément de l’arsenal colonial[15] ». En situation coloniale, la photographie s’impose à la fois comme le « contenu et le support » d’un contrôle projeté et fantasmé sur les territoires. Capturer et figer un territoire par l’objectif de l’appareil c’est penser qu’il est maitrisé et contrôlé[16]. La photographie plonge le sujet photographié dans un espace-temps a-historique figeant les populations et les territoires dans une Afrique fantasmatique. L’usage de cette technologie à ce moment précis du développement capitaliste a donné naissance à ce que l’on peut appeler « impérialisme photographique ».


[1] Adolphe Burdo, Niger et Benué : voyage dans l’Afrique centrale, 1880, BnF, dpt. Centre technique du livre, 8-O3n-67, p. 16.

[2] Paysages et types de mœurs du Sénégal. Don de M. Delor, 1885,BnF, dpt. Estampes et photographie, 4-OF-64. Numérisé sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84364197/f14

[3] Mathilde Meyer-Pajou, « La pratique photographique au ministère de la Guerre, 1850-1900 », in Michel Cadé et Martin Galinier (dir.), Images de guerre, guerre des images, paix en images. La guerre dans l’art, l’art dans la guerre, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Études », Perpignan, 2013, p. 189-214.

[4] Daniel Foliard, Combattre, punir, photographier. Empires coloniaux 1890-1914, Paris, La Découverte, 2020, p. 111-112.

[5] Expression tirée de la thèse de Jean-François Klein, « Soyeux en mer de Chine : stratégies des réseaux lyonnais en Extrême-Orient (1844-1906) », thèse de doctorat en histoire contemporaine, Université Lyon-II, 2002.

[6] Comptes rendus des séances de la Société de géographie et de la commission centrale, « Séance du 6 novembre 1885 », BnF, département Cartes et plans, GE FF-6 (CR), p. 557.

[7] Francine N’Diaye, « La colonie du Sénégal au temps de Brière de L’Isle (1876-1881). », Bulletin de IFAN, vol. 30, 1968, p. 508-509.

[8] Yves Péhaut, « Le réseau d’influence bordelais : la “doyenne” Maurel & Prom jusqu’en 1914 ». In: L’esprit économique impérial (1830-1970). Groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France & dans l’empire. Paris, Société française d’histoire d’outre-mer, n°6, 2008, pp. 225-242.

[9] La présence de P.-L. Delanneau au Sénégal est attestée dans cet intervalle et correspond avec la temporalité des travaux de construction de la voie ferrée.

[10] Alain Sinou, « Les moments fondateurs de quelques villes coloniales », Cahiers d’études Africaines, n°81-83, 1981, p.145.

[11] Gouvernement général de l’Afrique occidentale française, Le chemin de fer de Thiès au Niger, 1931, BnF, Comité central du groupe public ferroviaire – Fonds cheminot, 2017-517, p. 8.

[12] Journal officiel de la République française. Lois et décrets, 27 février 1881, BnF, dpt. Centre technique du livre, 2009-100524.

[13]   Le 17 décembre 1883, la Chambre refuse de voter des crédits pour le financement de la ligne : Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés : compte rendu in-extenso, 17 décembre 1883, BnF, Bibliothèque et Archives de l’Assemblée nationale, 2012-7516.

[14] Auguste Foret, Un voyage dans le Haut-Sénégal. Description du fleuve, 1888, BnF, 8-LK11-375, p. 72.

[15] Daniel Foliard, Op. cit., p. 51.

[16] Daniel Foliard, « Photographie et imagerie coloniale », in Isabelle Surun (dir.), La France et l’Afrique (1830-1962), Paris, Atlande, 2020, p. 170.

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