« Malika, généalogie d’un crime policier »
de Jennifer Yezid
En 1973, parce qu’elle avait cherché à prévenir son frère de l’arrivée des gendarmes, Malika Yezid, 8 ans, s’est retrouvée enfermée dans sa chambre avec l’un d’entre eux. Elle en est ressortie dans le coma, puis est morte à l’hôpital. Dans « Malika, généalogie d’une crime policier », Jennifer Yezid, nièce de Malika, qui est la seule survivante de la famille, fait le récit de ce drame. Avec Asya Djoulaït, écrivaine, et Sami Ouchane, historien, elle raconte ce crime impuni qui a eu des répercussions sur plusieurs générations. Mais elle dit aussi le sens de la justice et de la vérité, la soif de vivre qui l’animent et l’amènent à parler aujourd’hui. Ci-dessous la postface par Rachida Brahim, sociologue et psychanalyste.