Du racisme colonial en Algérie,
par Todd Shepard
Le 29 décembre 1956, moins de dix-huit mois avant le putsch du 13 mai 1958, l’Algérie française enterre le maire d’Alger, Amédée Froger, assassiné la veille. Des milliers de personnes participent à ses obsèques, puis se déchaînent, dans la ville et dans sa région, contre les « musulmans ». Un évènement qu’explore Sylvie Thénault dans Les ratonnades d’Alger 1956. Une histoire sociale du racisme colonial, un livre que notre site a déjà présenté. On en lira ci-dessous une recension critique par l’historien états-unien Todd Shepard, de l’université Johns Hopkins (Baltimore), publié par le site En attendant Nadeau. Selon lui, l’autrice se concentre trop sur le racisme des Français d’Algérie et minimise le lien de la République française avec ce qui s’est passé au nom de la France en Algérie.