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Édition du 1er au 15 octobre 2024

Séquelles postcoloniales

Ecrire et enseigner l'histoire coloniale

« Histoires Crépues », chaîne web
qui déconstruit l’histoire coloniale
avec talent et souci de rigueur

Lancée par l’artiste Seumboy en mars 2020, pendant le confinement, la chaîne vidéo « Histoires Crépues » explique de façon aussi drôle et didactique qu’avec le souci d’être rigoureuse l’histoire coloniale et ses héritages à partir de ressources en accès libre sur le web. Très présente également sur Twitter et Instagram, elle a à ce jour traité d’un grand nombre d’aspects importants de cette histoire et rencontre un très grand succès, particulièrement auprès d’un public jeune. Son créateur raconte dans un entretien pour Manifesto XXI la genèse et les objectifs de son travail de médiateur d’histoire, conçu sous les auspices de Frantz Fanon et d’Aimé Césaire. On visionnera également l’une de ses nombreuses vidéos, consacrée au statut des métis dans les colonies françaises.

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Commémorations

Les images du 14 juillet 2023,
commémoration place de la Nation,
rassemblement à la Bastille
et défilé de la Marche des solidarités

Impossible d’empêcher que les épisodes du passé qu’une mémoire officielle a voulu refouler fassent retour. En marge du défilé des Champs-Elysées, où le président de la République a affiché une amitié choquante avec le premier ministre indien, Narendra Modi, qui mène une politique intégriste à l’opposé des fondateurs de l’Union indienne, plusieurs rassemblements ont eu lieu. Le 13 juillet, un hommage aux victimes du 14 juillet 1953, six Algériens et un syndicaliste français, place de la Nation, et, le 14 juillet au matin, place de la Bastille, de nombreuses associations ont proclamé lors d’un rassemblement leur intention de reprendre en 2024 les défilés populaires pour la fête nationale. Elles se sont jointes l’après-midi au défilé de la Marche des solidarités auquel plusieurs milliers de personnes ont participé entre la place Félix Eboué (Daumesnil) et la Bastille.

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Le « maintien de l'ordre » en France

« Notre pays est en deuil et en colère »
un Appel lancé par de nombreuses organisations

A la veille de la Fête nationale et après le meurtre à Nanterre le 27 juin de Nahel, 17 ans, atteint au cœur par le tir d’un policier qui a été placé depuis en garde à vue, suivi partout en France d’émeutes dans les quartiers populaires, un Appel a été lancé par de nombreuses organisations, syndicats, associations et partis politiques. Dans les rues de la cité Pablo-Picasso à Nanterre, dont Nahel était originaire, d’innombrables tags réclament « Justice pour Nahel » et la colère s’est propagée dans toute la France. Alors que les destructions auxquelles des émeutes ont donné lieu ont été suivies par une importante campagne de déni des violences policières illégitimes, nombreuses depuis un an, cet Appel pointe les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires qui ciblent notamment les personnes racisées et précarisées.

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Racisme et islamophobie

Le 21 mars :
Journée internationale de lutte
contre tous les racismes

En 1966, l’ONU a créé le 21 mars la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. En France des associations antiracistes ont lancé en 1988 la Semaine nationale d’éducation contre le racisme, conduite jusqu’à la fin des années 1990 par un collectif où elle travaillaient en plein accord. A partir des années 2000, la question de l’assimilation de la critique de la politique du gouvernement israélien à de l’antisémitisme et celle de l’existence de l’islamophobie parmi d’autres formes de racisme ont suscité des divergences entre certaines d’entre elles. En 2012 a été institué auprès du ministre de l’Intérieur un délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA), devenu DILCRAH en 2016 par l’ajout de la lutte contre l’homophobie. Le site histoirecoloniale.net est le prolongement du site ldh-toulon.net fondé en 2004 par le président de la section de Toulon, François Nadiras. Celle-ci mentionne cette thématique dans sa demande de soutien à la DILCRAH en 2022-2023.

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Séquelles politiques postcoloniales

Des violences racistes en France
à la suite du match France-Maroc
de la Coupe du monde de football

Au soir du match France-Maroc de la Coupe du monde de football, le 14 décembre 2022, des manifestants d’extrême droite se sont rendu coupables de violences racistes contre des Français et des résidents étrangers d’origine maghrébine de notre pays, des violences qui s’enracinent dans les pratiques et les représentations léguées par l’époque coloniale. Ci-dessous : le témoignage du journaliste Pierre Daum qui en a été témoin à Montpellier, l’alerte lancée par le quotidien Libération, la chronique « média et politique » du journal L’Humanité et une dépêche de l’AFP. Par ailleurs, un commando d’extrême droite se revendiquant du Rassemblement national et d’un groupe intitulé « La cocarde » a tenté de s’opposer le 8 décembre à la Sorbonne à une rencontre organisée par le syndicat Solidaires étudiants, en lui reprochant d’avoir, comme notre site l’a annoncé, projeté le film « La Bataille d’Alger » dans un amphi de cette université. Vigilance et solidarité.

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Séquelles politiques postcoloniales

Le film “Nos frangins” alimente le débat
sur les violences policières à contenu raciste
qui persistent en France

Le film “Nos frangins” est inspiré de la mort de Malik Oussekine et de Abdel Benyahia, tués tous deux par des policiers dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986. L’étudiant Malik Oussekine a été victime, lors d’une manifestation contre le projet de réforme Devaquet à laquelle il ne participait pas, du peloton de « voltigeurs motocyclistes » mis en place par le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua et sa mort a suscité une indignation dont la mémoire collective garde le souvenir. Mais celle d’un autre jeune Français d’origine algérienne, Abdel Benyahia, tué la même nuit par un officier de police ivre, à Pantin, alors qu’il tentait de s’interposer dans une bagarre, est moins connue. A partir de ces deux drames, le film suscite le débat sur les violences policières, souvent à contenu raciste, qui continuent à être commises et sur l’absence de toute autorité indépendante de la hiérarchie policière pour enquêter sur ces faits.

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