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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Roger Gavoury

L'OAS et ses nostalgiques

Décès de Jean-François Gavoury,
inlassable pourfendeur des nostalgiques de l’OAS

Jean-François Gavoury, le président de l’ANPROMEVO, l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS, inlassable pourfendeur des nostalgiques de cette organisation terroriste, est décédé le 3 août 2023 à l’âge de 73 ans. Son père, commissaire central d’Alger, avait été assassiné par l’OAS le 31 mai 1961. Ci-dessous, le film de la cérémonie de dévoilement le 6 octobre 2011 de la stèle à toutes les victimes de l’OAS au cimetière du Père-Lachaise à laquelle il est intervenu après le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Nous y joignons un rappel de « l’affaire Gavoury », tiré du livre d’Alain Ruscio, « Nostalgérie, l’interminable histoire de l’OAS », ainsi que l’interview qu’il a donné en 2022 au site « Place Audin ».

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Maryse Joissains actuel maire d'Aix et Jean-François Picheral, ancien maire, dévoilent la stèle ...
Aix-en-Provence

Aix-en-Provence, Perpignan, Le Touvet : des hommages anti-républicains inacceptables

Depuis plusieurs années, le 7 juin, anniversaire de l’exécution en 1962, de deux des quatre membres de l’OAS condamnés à mort et exécutés, des nostalgiques de l’ancienne entreprise terroriste appellent à leur rendre hommage dans les cimetières de Perpignan et du Touvet. Cette année encore, cet hommage a été interdit par le préfet des Pyrénées-Orientales qui a accédé à la demande du Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée, en interdisant « tout rassemblement aux abords du cimetière » de Perpignan.

Il n’en a pas été de même le 9 juin dernier au Touvet (Isère), où la maire (PS), en l’absence d’arrêté préfectoral, s’est contentée de fermer l’accès au cimetière et d’en confier la clé à un responsable du groupement de gendarmerie de Meylan ; ce dernier a filtré les entrées, ne laissant passer que des soutiens de l’OAS. Un hommage a ainsi pu être rendu, sous la protection des forces de l’ordre, à Claude Piegts l’un des assassins du commissaire central d’Alger, Roger Gavoury.

Les valeurs de la République ont été plus gravement bafouées le 7 juin avec l’inauguration à Aix-en-Provence d’une nouvelle stèle sur le modèle de celles de Perpignan et de Marignane, par la maire (UMP – Droite populaire) Maryse Joissains, par René Andrès président du Collectif aixois des rapatriés, et par l’ancien maire PS Jean-François Picheral. Cette cérémonie scandaleuse a provoqué l’indignation de nombreux Aixois.

Quand donc ces sortes de tumeurs cesseront-elles de se multiplier dans le Midi méditerranéen ? Les responsables politiques vont-ils enfin prendre conscience des dégâts commis dans la société française par la complaisance qu’ils continuent à manifester envers ces nostalgiques de la France coloniale dans ses aspects les plus violents ?

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Aix-en-Provence

Maryse Joissains inaugure une stèle en l’honneur des “martyrs de l’Algérie française”

La France est «le seul pays au monde qui a été dans d’autres pays et qui n’a pas été dans une colonisation dure» a déclaré Maryse Joissains, lors de l’inauguration d’un monument à la Maison des rapatriés à Aix-en-Provence. Le mot OAS n’a pas été prononcé, mais il était dans tous les esprits : la stèle, analogue à celles de Perpignan et de Marignane, est érigée en l’honneur des «martyrs» qui ont défendu l’Algérie française.

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Ces ex-terroristes décorés et indemnisés par l’Etat

Un article bienvenu du Canard nous rafraîchit la mémoire à propos des honneurs récemment rendus à un certain nombre de ceux qui ont pris les armes contre la République.

Et il nous rappelle opportunément qu’en dehors de l’article 4 qui demandait aux programmes scolaires de reconnaître «le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord», la loi du 23 février 2005 comporte un autre article qui n’a pas été abrogé. En effet son article 13 prévoit l’indemnisation de civils de l’OAS qui ont fui à l’étranger et qui sont rentrés en France après les lois d’amnistie… l’un des membres de la commission d’indemnisation étant un ancien activiste de l’OAS !

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Les obsèques de Roger Gavoury à Alger le 3 juin 1961.
Les violences de l'OAS

L’assassinat de Roger Gavoury par l’OAS en mai 1961

Roger Gavoury, commissaire central d’Alger, a été le premier haut fonctionnaire français victime de cette organisation symbole de terreur et de guerre civile.
Il a été assassiné à coups de poignard de parachutiste, le 31 mai 1961 à 23 h 30, à l’intérieur de son petit studio situé rue du Docteur Trolard à Alger, où un commando de l’OAS lui avait tendu un guet-apens1.

Pour l’historienne Anne-Marie Duranton-Crabol, l’assassinat de Roger Gavoury est un «élément-marqueur» dans l’histoire de l’OAS débutante. «Cruel hommage rendu à l’efficacité du commissaire principal d’Alger, payant les coups portés à l’Organisation par la cellule qu’il avait créée au sein de la Sureté urbaine, le meurtre servait d’avertissement pour tous ceux qui tenteraient de contrer le mouvement clandestin.2»

Son fils, Jean-François Gavoury – il avait 11 ans lors du décès de son père – perpétue sa mémoire au sein de l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anpromevo) dont il est le président-fondateur.

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Condamnations pour diffamation de la mémoire du commissaire Roger Gavoury, mort pour la France

Jean-François Gavoury, fils du commissaire Roger Gavoury assassiné à Alger le 31 mai 1961 par un commando de l’OAS – voir cette page –, nous fait part des lourdes condamnations prononcées par le tribunal correctionnel de Créteil, le 6 novembre 2009, pour diffamation envers son père.

Espérons que ces sanctions mettront un terme aux injures faites à la mémoire des victimes de l’OAS, et aux initiatives visant à l’apologie de l’organisation terroriste.

Jean-François Gavoury se propose d’utiliser le produit des dommages et intérêts auxquels les prévenus ont été condamnés au développement de projets liés au combat que mène l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS – ANPROMEVO – dont il est le président-fondateur.

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Roger Gavoury
Les violences de l'OAS

31 mai 1961 : assassinat à Alger du commissaire Gavoury

Le 31 mai 1961, le commissaire central Roger Gavoury était poignardé à son domicile par un commando de l’OAS.

Roger Degueldre, chef des commandos « Delta », avec l’accord de l’état-major de l’OAS en la personne de Jean-Jacques Susini, avait décidé d’éliminer le responsable de la lutte contre les menées subversives en Algérie.

Degueldre avait confié la réalisation de cet assassinat à Albert Dovecar et Claude Piegts. Tous trois ont été par la suite condamnés à mort par la justice française et fusillés (Dovecar et Piegts le 7 juin 1962, Degueldre le 6 juillet 1962).3.

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