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Édition du 15 septembre au 1er octobre 2024

Roger Balestrieri

Août 1955, après l’insurrection du Constantinois, la répression coloniale

Soixante ans après les événements, de nouveaux témoignages et des archives inédites permettent à la recherche historique d’éclairer cette page de l’histoire de la France et de l’Algérie. Nous avions évoqué il y a quelques années le massacre de la mechta Mouats comme exemple des représailles exercées par l’armée française sur les populations civiles. Michel Mathiot, chercheur, nous livre ci-dessous de nouvelles informations sur ce drame.

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Un document faisant état de l'implication de la famille Mouats dans l'insurrection.
Soulèvement et répression du Nord-Constantinois (août 1955)

“Béni Mélek, une blessure coloniale”, par Aziz Mouats

Né le 15 janvier 1950, enseignant en agronomie à Mostaganem, Aziz Mouats est originaire de Béni Mélek, sur les hauteurs de Skikda, ex-Philippeville, épicentre de l’insurrection déclenchée par l’Armée de libération nationale (ALN), le 20 août 1955.

Dans ce texte, publié dans l’édition du 21 août 2012 du quotidien Le Soir d’Algérie1, il témoigne de la répression de l’armée française au cours de laquelle 23 hommes de sa famille, dont son père, ont disparu à jamais. Il évoque également le rôle de Roger Balestrieri, colon «humaniste et libéral», qui avait recueilli plus de 80 femmes et enfants.

Les Européens de Béni Mélek avaient en effet été épargnés par les insurgés, ce qu’Aziz attribue à son oncle Lyazid, chef local de l’ALN.

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