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Édition du 15 septembre au 1er octobre 2024

Rapatriés d’Indochine

Mammies de Sainte-Livrade (photo archives Sud Ouest)
Indochinois

la fin annoncée du “petit Saïgon” sur Lot

Au cours de la période de décolonisation plusieurs camps ont été réouverts dans le département du Lot-et-Garonne pour recevoir différents groupes de rapatriés. Le plus connu est sans doute celui de Bias par lequel de très nombreux harkis sont passés à partir de 1962 et qui fut à la pointe de la révolte de la jeunesse harkie en 1975.

Huit ans auparavant, un autre camp avait été réactivé à Sainte-Livrade-sur-Lot. Après la débâcle française en Indochine, consécutive à la défaite de Diên Biên Phu (1954), plus d’un millier de réfugiés d’Indochine y furent installés dans l’euphémique “Centre d’accueil des Français d’Indochine” (CAFI). Aujourd’hui le CAFI est en voie de «réhabilitation» – certains parlent de «destruction/reconstruction».

Un journaliste de Courrier International y a rencontré l’été dernier les dernières Indochinoises nonagénaires qui y habitent encore. A la suite de son article, vous trouverez quelques liens permettant de mieux appréhender la situation.

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Indochinois

rapatriés d’Indochine : plus de cinquante ans d’oubli

La première arrivée massive de rapatriés des colonies de l’histoire de la France s’est déroulée en 1956. Venant du Vietnam, ils ont été parqués, à Noyant, dans l’Allier, et à Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, puis oubliés, au point que certains d’entre eux y vivent toujours.

Un article récent rappelle l’existence de ces victimes oubliées de l’Empire français. Dans un texte de juin 2006 que nous reprenons à la suite, l’historien Gilles Manceron rappelle que leur sort est révélateur de la manière dont le drame colonial s’est prolongé pendant un demi-siècle en plein cœur de la France1.

[Cette page, dont la première mise en ligne date d’août 2006,

a été complétée le 26 juin 2008]
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