Vue d’Alger, la France n’est pas guérie de ses plaies
Après la page du Quotidien d’Oran qui évoquait le retour à El Bayadh d’un ancien appelé de la guerre d’Algérie, nous reprenons ci-dessous dans son intégralité la page “ France-Actualités ” de l’édition du 24 novembre 2008 du quotidien algérien El Watan1.
En juin 2002, Benjamin Stora déclarait que « les mouvements souhaitables dans les deux pays sont inverses : en France, les politiques et l’État doivent prendre leurs responsabilités sur la guerre d’Algérie. Côté algérien, l’État doit perdre le monopole de la mémoire, [qui doit] revenir à la société.»2
Six ans plus tard, il faut malheureusement constater que les politiques français, étonnamment silencieux devant les tentatives de réhabilitation de l’OAS, n’ont toujours pas pris leurs responsabilités sur ce passé colonial, alors que le système algérien persiste à considérer que l’écriture de l’histoire des Algériens relève de sa compétence.