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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Pierre Nora

La reconnaissance du passé colonial

Étienne Achille et Lydie Moudileno :
« Pour une décolonisation du quotidien »

Écrire des « mythologies » et des « lieux de mémoire » postcoloniaux. C’est à ce projet ambitieux que se sont attelés Étienne Achille et Lydie Moudileno, avec une volonté politique et historique qui résonne avec les mobilisations antiracistes contemporaines. Ci-dessous l’entretien qu’ils ont accordé à Joseph Confavreux pour Mediapart. Tous deux travaillent aux États-Unis, en Pennsylvanie et en Californie du Sud, et c’est en s’inspirant du meilleur des postcolonial studies qui se développent dans les universités nord-américaines qu’ils se sont lancés dans une tentative audacieuse de réécriture dans une perspective post-coloniale des deux grands livres que sont les Mythologies de Roland Barthes et les Lieux de mémoire, dirigé par Pierre Nora.

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Les Européens d'Algérie et leur exode

Pierre Nora, “les Français d’Algérie”

Pierre Nora, né en 1931, agrégé d’histoire, éditeur, directeur notamment des «Lieux de mémoire» et académicien français, a enseigné à Oran de 1958 à 1960. Dans son premier livre, Les Français d’Algérie, publié en 1961, un mois avant le putsch des généraux en Algérie, il insistait sur les contradictions et les responsabilités des Français d’Algérie.

La réédition de cet ouvrage est accompagnée d’une préface de l’auteur, ainsi que de plusieurs documents de l’époque, dont une “réponse” de Germaine Tillion et une longue lettre inédite du philosophe Jacques Derrida, dans laquelle le jeune pied-noir prenait la défense de ceux que l’on nommait alors les « libéraux ».

Ci-dessous : un extrait de la préface de la réédition, un enregistrement vidéo de l’entretien accordé à France-Culture le 19 décembre 2012, et un entretien donné au Nouvel Observateur.

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L’appel de 19 historiens : “Liberté pour l’histoire !”

Une pétition signée de 19 historiens publiée dans Libération le 13 décembre 2005 a demandé l’abrogation des articles des « lois mémorielles », qui, selon eux, contraindraient la recherche et l’enseignement de l’histoire. Cette pétition qui ne correspond pas aux orientations de notre site est publiée ci-dessous à titre d’information. Les « lois mémorielles » visées sont la loi du 13 juillet 1990 connue sous le nom de « loi Gayssot », la loi du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide des Arméniens en 1915, la loi du 21 mai 2001 reconnaissant la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité, dite « loi Taubira », et la loi du 23 février 2005 dont l’article 4 dispose que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ».

[Première mise en ligne le 9 janvier 2006, mise à jour le 29 janvier 2006]

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