Edwy Plenel revient sur ses enquêtes sur le massacre d’Ouvéa et sur la torture en Algérie
Edwy Plenel évoque deux de ses enquêtes touchant à notre histoire coloniale et postcoloniale.
Edwy Plenel évoque deux de ses enquêtes touchant à notre histoire coloniale et postcoloniale.
Écrire des « mythologies » et des « lieux de mémoire » postcoloniaux. C’est à ce projet ambitieux que se sont attelés Étienne Achille et Lydie Moudileno, avec une volonté politique et historique qui résonne avec les mobilisations antiracistes contemporaines. Ci-dessous l’entretien qu’ils ont accordé à Joseph Confavreux pour Mediapart. Tous deux travaillent aux États-Unis, en Pennsylvanie et en Californie du Sud, et c’est en s’inspirant du meilleur des postcolonial studies qui se développent dans les universités nord-américaines qu’ils se sont lancés dans une tentative audacieuse de réécriture dans une perspective post-coloniale des deux grands livres que sont les Mythologies de Roland Barthes et les Lieux de mémoire, dirigé par Pierre Nora.
Les chercheurs usagers des archives publiques françaises, en particulier du Service historique de la Défense, sont depuis peu dans l’impossibilité de consulter des documents postérieurs à 1940 qui devraient être accessibles selon la loi, au prétexte qu’ils ont été tamponnés « secret » lors de leur production, durant les répressions coloniales à Madagascar, en Indochine ou en Algérie. Nous reproduisons les protestations venant d’historiens français et étrangers publiées par le quotidien Le Monde daté du 14 février 2020, ainsi que l’article signé de Gilles Manceron et Fabrice Riceputi paru en même temps dans Mediapart. Une pétition est lancée.
Au nom des « idéaux universalistes qui sont au fondement de notre République», une vingtaine de chercheurs ont lancé le 4 décembre 2009 un appel demandant la suppression de ce ministère, symbole d’une politique qui « met en danger la démocratie».
Le site Mediapart avec plusieurs dizaines de personnalités avait lancé le 2 décembre un appel à refuser le “grand débat sur l’identité nationale” organisé par le pouvoir. La LDH est signataire de cet appel : elle souhaite qu’il soit à l’origine d’une grande pétition citoyenne qui suscite un vaste rassemblement.