
Un podcast de « LSD La Série Documentaire » sur Mayotte
LSD part à Mayotte, 101ème et dernier des départements français où la frontière tue toujours plus, la jeunesse abandonnée fait face au chômage et à l’errance, l’habitat insalubre s’étend, et
LSD part à Mayotte, 101ème et dernier des départements français où la frontière tue toujours plus, la jeunesse abandonnée fait face au chômage et à l’errance, l’habitat insalubre s’étend, et
Publié par Yves Guéchi dans son blog Mediapart le 13 juillet 2025.Source. Kwassa-kwassa comorien © Yves Guéchi Dans l’imaginaire collectif français, Mayotte évoque rarement autre chose qu’un territoire lointain, exotique, insulaire,
Nous reprenons ci-dessous l’article de Nicolas Butor et de Benoît Godin publié le 2 mai 2025 dans Billets d’Afrique, le mensuel de l’association Survie. Le Rassemblement national (RN) en rêvait,
Conseiller principal d’éducation (CPE) à la retraite, représentant de la Ligue des droits de l’Homme à Mayotte, ce septuagénaire y écrit des articles pour informer sur les atteintes aux droits
Le référent de la LDH à Mayotte fait le bilan de l’action gouvernementale après le cyclone Chido.
Alors que Mayotte ravagée et meurtrie par le cyclone Chido n’est toujours pas secourue comme devrait l’être un département français, nous revenons sur les causes historiques de cette situation dramatique.
Par Daniel Gros. Publié le 23 décembre 2024 sur son blog Mediapart Le jour où Chido a ridiculisé Wuambushu #1 Daniel Gros est ancien Conseiller principal d’éducation du Lycée de
Publié par Mediapart le 16 décembre 2024 Source Des logements détruits à Combani, Mayotte, le 15 décembre 2024. © Photo Handout / Sécurité Civile / AFP […] « C’est une véritable catastrophe,
Dans l’entretien qu’il nous accordé, Rémi Carayol, auteur de « Mayotte. Département colonie » (La Fabrique), revient sur les implications pour les Mahorais du « choix de rester colonisés ».
Alors qu’à la mi-mai 2023 l’Etat français poursuit l’opération sécuritaire « Wuambushu » à Mayotte, un livre du sociologue Nicolas Roinsard, publié en 2022 aux éditions du CNRS, permet de mieux comprendre la situation dans ce département français. Dans Une situation postcoloniale. Mayotte ou le gouvernement des marges, après sept années de voyages d’étude de terrain réguliers à Mayotte, l’auteur revient sur « le récit mythifié » de la prise de possession française de Mayotte en 1841. Il analyse les effets concrets de la départementalisation sur la société mahoraise. Enfin, il décrit le parcours de ces mineurs isolés qui tombent dans la délinquance de rue et se considèrent, pour certains, comme « les enfants oubliés de la République ». Nous publions ici la recension de ce livre dans Mediapart en août 2022 par Joseph Confavreux.
Le 24 avril 2023 le gouvernement français a lancé à Mayotte une opération militaro-policière visant à raser des bidonvilles et à expulser de l’île 10 000 personnes au prétexte qu’elles sont originaires d’autres îles de l’archipel des Comores. Elle est dénoncée par de nombreuses associations, syndicats et partis comme une atteinte grave aux droits humains des habitants de ces bidonvilles. Dans Le Monde, l’ethnologue spécialiste de la région Sophie Blanchy rappelle que les Comoriens ne sont pas des étrangers à Mayotte où rien, sinon leur nationalité, ne les distingue des Mahorais, et pointe l’absurdité de la politique sécuritaire française. La revue Afrique XXI consacre un dossier mettant en perspective cette opération « Wuambushu » à Mayotte, « post-colonie au XXIe siècle ». Nous renvoyons aussi à un article d’Alain Ruscio qui montre que la situation dans l’archipel des Comores résulte du néocolonialisme français.
Le 12 novembre 2022, un fait de société – et non un fait divers – sanglant a attiré les regards sur un « département français », Mayotte : un jeune homme y a été assassiné à coups de machette. Du coup, les tensions entre bandes sont devenues incontrôlables par les autorités locales, qui ont clamé leur crainte d’une « guerre civile ». La métropole y a engagé le RAID. D’où vient cette flambée ? Mais, « naturellement », ont affirmé bien des politiciens (nationaux et locaux) et des médias, de l’invasion des « Comoriens ». Le « grand remplacement » version Océan Indien. Et s’il était nécessaire de revoir la genèse de ces drames ?