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Édition du 15 septembre au 1er octobre 2024

Ligue des droits de l’Homme

Le rôle des historiens

Madeleine Rebérioux,
une historienne engagée
pionnière des travaux sur le fait colonial

A l’occasion d’un hommage à Madeleine Rebérioux (1920-2005), à l’occasion du centenaire de sa naissance, organisé le 12 septembre 2020 par la Ligue des droits de l’Homme, La contemporaine (ex-BDIC) et le Musée de l’histoire vivante, plusieurs interventions ont porté sur les travaux de cette historienne sur l’histoire coloniale. Ci-dessous le texte de celle d’Alain Ruscio, sur « Madeleine Rebérioux, de l’anticolonialisme à l’anti-impérialisme » et, après un interview d’elle, les vidéos de deux autres contributions. Celle du président de la Société d’études jaurésiennes Gilles Candar, qui traite de son intérêt pour Jean Jaurès, en grande partie déterminé, dans les années de la guerre d’Algérie, par l’évolution de celui-ci « vers l’anticolonialisme », et celle de Gilles Manceron, qui présente l’apport de cette historienne engagée à cette association. L’ensemble des films de cet hommage sont visibles sur le site de la LDH.

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Les “banlieues”

Indignation générale après la décapitation d’un professeur à Conflans-Sainte-Honorine

Un professeur d’histoire-géographie dans un collège des Yvelines a été assassiné par décapitation le 16 octobre 2020. Ci-dessous les réactions des syndicats d’enseignants et de la Ligue des droits de l’Homme qui expriment leur indignation et leur détermination à ne rien céder dans le combat fondamental pour la défense de la liberté d’expression, de l’éducation à l’esprit critique et de la laïcité. Nous reprenons le projet de lettre d’un enseignant qui appelle à réagir « avec les musulmans » et à refuser toute intrumentalisation islamophobe. Et rappelons, en signalant des pages parues antérieurement sur notre site, que l’indignation légitime suscitée aujourd’hui en France par ce meurtre par décapitation doit s’étendre aux mêmes pratiques barbares qui ont été mises en œuvre par des armées et des autorités françaises tout au long de l’époque coloniale.

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Séquelles politiques postcoloniales

Non au projet de loi sur le « séparatisme »

Dans la lettre ouverte au président de la République qui a été publiée le 25 septembre 2020 par Mediapart, le président de la Ligue des droits de l’Homme, Malik Salemkour, rejette l’idée d’une loi « contre le séparatisme ». Il affirme : « Le fameux “séparatisme” que vous ne définissez jamais, en l’agitant sans cesse, c’est le nouveau bouc émissaire contemporain, pour l’essentiel l’islam et les musulmans ». Et ajoute : « La République n’est ni votre propriété, ni un terrain de jeu ! Ses principes et les valeurs qu’elle porte ne sauraient dépendre des intérêts électoraux de quiconque ». S’en prendre au « séparatisme » est une opération politicienne porteuse du rejet d’une partie de la nation. Nous reproduisons ci-dessous cette lettre ouverte, ainsi que le communiqué commun publié à ce sujet par les syndicats CGT, FSU, Solidaires, UNEF et UNL.

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L'accès aux archives coloniales

De nouveaux appels pour l’ouverture des archives des guerres coloniales

A la suite des restrictions récentes imposées aux archivistes et aux historiens pour accéder à certaines archives de la guerre d’Algérie et des autres guerres coloniales, de nouvelles protestations se sont exprimées pour soutenir la pétition lancée par différents historiens de France et d’autres pays. Elles émanent en particulier de la Ligue des droits de l’Homme et du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples). Nous les reproduisons ci-dessous, ainsi que le texte « Des archives citoyennes pour répondre aux archives militaires interdites » publié par Nils Andersson le 7 mars 2020 dans Mediapart, qui témoigne que les forces politiques au sein de l’Etat qui impulsaient alors la censure s’opposent soixante ans après à la liberté d’accès aux archives.

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Les massacres de mai-juin 1945 en Algérie (Constantinois)

Des rassemblements pour « l’Autre 8 mai 1945 »

Depuis le 8 mai 2015, qui marquait les 70 ans des massacres de masse, dans le Constantinois, de milliers d’Algériens par la police et l’armée française ainsi que par des milices d’européens armés, un rassemblement a lieu chaque année à Paris. Pour demander aux plus hautes autorités de l’Etat la reconnaissance de cet événement et l’ouverture des archives. Suite à un appel national dont nous reproduisons ici le texte, des rassemblements ont eu lieu le 8 mai 2018, à l’appel de diverses associations, à Paris, place du Châtelet, ainsi que dans plusieurs autres villes.

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Les massacres de mai-juin 1945 en Algérie (Constantinois)

Le Rapport Tubert sur les massacres de mai-juin 1945 dans le Constantinois

A l’occasion d’une rencontre organisée, le 7 mai 2005 à Paris, à l’EHESS, par la Ligue des droits de l’homme pour les 60 ans du 8 mai 1945 dans le Constantinois — à laquelle avaient notamment participé Hocine Aït-Ahmed, Chawki Mostefaï et Henri Alleg —, elle avait publié sur son site national le rapport du général Tubert, inédit jusque-là dans son intégralité. Ce document donne quelques éléments sur le déclenchement de la répression et témoigne de la volonté de ce membre du comité provisoire de la LDH en 1943, finalement empêché de se rendre sur place, de mettre fin aux massacres commis par l’armée et des civils européens. Quand, en 2008, la LDH a modifié son site, le Rapport Tubert a fait partie des éléments qui en ont été retirés. Nous le reproduisons ici.

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Ménard, le misogyne

Le Journal de Béziers du 1er août 2015 comporte une image polémique. Pour illustrer la victoire judiciaire de la mairie sur la Ligue des droits de l’Homme, qui s’opposait à une crèche de Noël dans la hall de l’hôtel de ville, le journal du maire d’extrême droite Robert Ménard a choisi une photo montrant un homme administrer une fessée à une femme avec ses escarpins.

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Nouvelle action de la LDH contre l’arrêté couvre-feu de Robert Ménard

Robert Ménard, maire de Béziers, soutenu par le FN, a pris en avril dernier un arrêté municipal interdisant aux enfants de moins de 13 ans de sortir de chez eux non accompagnés après 23 h durant les week-end et les jours fériés.
En juin, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) a introduit devant le tribunal administratif de Montpellier un référé suspension contre ce décret — il n’est en effet pas possible d’infliger une amende à un enfant. La décision du TA devait être connue le 8 juillet.

Mais Robert Ménard a modifié son arrêté, le 7 juillet, remplaçant l’amende pour les enfants contrevenant par d’éventuelles poursuites contre les parents, ce qui a amené le TA à prononcer un non-lieu. Me Sophie Mazas, pour la LDH, a introduit une nouvelle action contre le dernier arrêté, sur le fond cette fois et non plus en référé. Le tribunal devrait prendre plusieurs semaines avant de se prononcer. 1

[Mis en ligne le 7 juillet 2014, mis à jour le 11]

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Erostrate à Béziers

Tel Erostrate 2, Robert Ménard, maire d’extrême droite de Béziers, est à la recherche de mesures qui fassent parler de lui : après le couvre-feu entre 23h et 6h pour les mineurs de moins de 13 ans dans certains quartiers de Béziers, l’interdiction de battre des tapis après 10h du matin, d’étendre de jour du linge aux balcons et fenêtres dans le centre historique de la ville où vivent de nombreuses familles gitanes et maghrébines …

On en arrive à des mesures plus graves : le recrutement annoncé de policiers municipaux, leur armement … et une décision, à la légalité douteuse, qui vise à interdire l’étude surveillée du matin aux élèves du primaire dont les parents sont au chômage. Quant à la plaque d’hommage aux fusillés de l’OAS du cimetière neuf, le maire ne daigne pas répondre à la demande d’enlèvement.

Une situation où la Ligue des droits de l’Homme a toute sa place : sa fédération de l’Hérault annonce vouloir rester particulièrement vigilante.

[Mis en ligne le 12 juin 2014, mis à jour le 13]

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La LDH de Nouvelle-Calédonie dénonce l’inexistence du “tableau annexe”

La Ligue des droits de l’Homme s’invite dans le débat sur le corps électoral de Nouvelle-Calédonie, avec une question : où est le fameux “tableau annexe” qui devait servir de base officielle, dès 1998, à l’élaboration de la liste électorale spéciale pour le scrutin décisif du 11 mai prochain?

Dans un long communiqué la LDH de Nouvelle-Calédonie dénonce l’inexistence du « tableau annexe » du 8 novembre 1998 et demande une déclaration officielle sur ce sujet. Les autorités, et en particulier l’Etat, auraient totalement « oublié » cette liste officielle d’électeurs prévue par l’Accord de Nouméa et qui aurait du être tenue à jour depuis 1998.

Une situation incompréhensible pour la LDH, car toutes les personnes susceptibles de remplir les conditions pour voter aux élections provinciales de 2014 auraient du être inscrites sur cette liste officielle. Sans cet « oubli » l’affaire des recours du FLNKS et ses conséquences politiques, juridiques et humaines n’existeraient pas aujourd’hui…

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Aix-en-Provence : subventions sélectives

La municipalité d’Aix-en-Provence a décidé lors de sa réunion du 17 décembre 2012 de réduire la subvention annuelle qu’elle accorde à la section locale de la Ligue des droits de l’Homme : elle passerait de 1 000 à 800 euros.

Les motifs invoqués paraissent quelque peu obscurs mais la raison essentielle semble bien se trouver derrière le reproche qui lui est fait : « la LDH a eu des prises de position idéologiques, ouvertement politiques». On ne peut manquer d’être surpris d’une telle appréciation. En effet la municipalité aixoise ne se prive pas de subventionner grassement le Collectif aixois des rapatriés, une association présidée par René Andrès dont les activités peuvent difficilement être qualifiées d’apolitiques. Ci dessous, quelques éléments d’information pour éclairer la réflexion.

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