Une plainte avec constitution de partie civile a été déposée auprès du tribunal de grande instance de Paris pour « apologie de crimes de guerre » par sa famille, la Ligue française des droits de l’homme (LDH) et la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) soutenue par l’association Vérité et justice pour Farhat Hached.
Fondateur de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Farhat Hached, a été assassiné par la Main rouge, émanation des services secrets français, en décembre 1952, au début de la lutte des Tunisiens pour leur émancipation du protectorat français (1881-1956). Cinquante-huit ans après les faits, un des membres survivants de ce service a estimé sur la chaîne de télévision Al-Jazira que cet assassinat était légitime.
Vous trouverez, à la suite du communiqué de la LDH, un rappel du contexte de l’époque, puis une tribune publiée par le fils de Farhat Hached en mai 2001, alors que se multipliaient les révélations tardives sur les crimes odieux commis pendant la guerre d’Algérie.
[Mise en ligne le 19 mars 2010, complétée le 26
par un
communiqué concernant les attaques diffamatoires à l’encontre de deux avocats]