Assassinat de Larbi Ben M’hidi : la version officielle reconnue comme mensongère par l’Elysée
Qui était Larbi Ben M’hidi, vénéré en Algérie et dont l’Élysée vient d’admettre officiellement qu’il fut assassiné par l’armée française en 1957 à Alger ?
Qui était Larbi Ben M’hidi, vénéré en Algérie et dont l’Élysée vient d’admettre officiellement qu’il fut assassiné par l’armée française en 1957 à Alger ?
Surnommé « Carburateur » en raison de son dynamisme et de son enthousiasme, « Hakim » (le sage) dans la clandestinité, Larbi ben M’hidi est l’un des héros tragiques de l’histoire du FLN. Sa
Un communiqué de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA) Paris, le 9 novembre 2024 Enfin ! Le 1er novembre a été marqué par deux annonces importantes, en France et en
Le film de Bachir Derrais sur Larbi Ben M’hidi enfin autorisé en Algérie.
A partir du 20 août 1956, le Congrès de la Soummam du FLN organisé en particulier par Abane Ramdane et Larbi Ben M’hidi dans la région d’Ifri Ouzellaguen en Kabylie, a représenté un moment important dans l’histoire du mouvement d’indépendance de l’Algérie. Ci-dessous l’entretien que l’historien Ali Guenoun a donné à El Watan, soulignant les principes posés à ce congrès, qui n’ont pas été acceptés ensuite par tous les chefs du FLN. Ce congrès a aussi abordé de manière extrêmement ouverte la question de la nation algérienne indépendante future, faisant écho à un débat qui avait commencé en 1949 dans le mouvement national. En revanche, il a eu tendance à englober dans une même stigmatisation les positions différentes des communistes algériens et du PCF, ce qui a entravé la participation des premiers à l’histoire de leur pays.
Mohamed Rebah a connu Maurice Audin comme professeur de mathématiques et comme militant du parti communiste algérien qui, à partir de 1955, combattait pour l’indépendance de l’Algérie dans le cadre de la guerre lancée par le FLN, le 1er novembre 1954. Il est venu chez Maurice Audin pour des leçons particulières de mathématiques et l’a côtoyé au sein d’une cellule du PCA. Devenu chercheur en histoire et auteur du livre, Des chemins et des hommes (2009), il a fait une recherche sur le docteur Georges Counillon, premier médecin au maquis des Aurès, suscitée par la lecture du roman L’As de Tahar Ouettar, et un entretien avec son auteur, ainsi que celle de l’ouvrage du docteur Mohamed-Larbi Madaci, Les Tamiseurs de sable. Sa recherche se poursuit et son texte sera mis à jour. Nous l’accompagnons de la notice de René Gallissot sur l’avocat Laïd Lamrani qui a partagé le sort de Georges Counillon.