« Koukou, le royaume enfoui », par Natividad Planas
Qui connait le royaume de Koukou ? Situé dans le massif du Djurdjura, dans la province ottomane d’Alger, il entretint des relations diplomatiques avec les Habsbourg d’Espagne. Dans Koukou, le
Qui connait le royaume de Koukou ? Situé dans le massif du Djurdjura, dans la province ottomane d’Alger, il entretint des relations diplomatiques avec les Habsbourg d’Espagne. Dans Koukou, le
Ces dernières années ont vu de nombreuses femmes descendantes d’Algériens et d’Algériennes ayant vécu la guerre d’Indépendance travailler auprès de leurs parents à retracer une histoire que ces derniers ne livrent souvent que difficilement. C’est ce que fait la journaliste et réalisatrice belge et algérienne Safia Kessas au départ d’une remarquable série documentaire diffusée par Binge Audio, « Au nom de Safia ». Partant d’une interview inachevée de son père et du sort d’une tante disparue en 1956, sa recherche s’étend et révèle notamment l’existence d’un massacre de masse perpétré en mai 1956 par l’armée française en Kabylie, dans la vallée de la Soummam, et étouffé par les versions officielles françaises. Nous publions les liens pour écouter ce podcast, ainsi qu’un entretien avec l’autrice publié par Télérama.
Dans l’ouvrage qu’ils viennent de publier, «Marianne et Allah –
Les politiques français face à la “ question musulmane ”»1,Vincent Geisser et Aziz Zemouri montrent que le « communautarisme musulman », unanimement dénoncé aujourd’hui en France, est moins le produit d’un supposé activisme islamique que celui des responsables politiques français.
Retraçant la longue gestation républicaine du Conseil français du culte musulman (CFCM), ils révèlent tout ce qu’elle doit à l’héritage de l’Algérie coloniale. Vous trouverez ci-dessous deux extraits du chapitre 9, intitulé Kabyles démocrates contre musulmans fanatiques, où ils mettent en évidence la renaissance du mythe kabyle.
En août 2005, Jean-Pierre Frapolli nous a adressé un texte intitulé « Il y a cinquante ans, le 23 août 1955, notre père, Marcel Frapolli, maire de Fort-National, était assassiné en Kabylie ».
Nous le publions aujourd’hui avec son accord, en y ajoutant quelques notes.
Au début de 1939, la Kabylie souffrit cruellement de la famine. Envoyé en reportage par Alger républicain, Albert Camus publia des articles du 5 au 15 juin 1939. Voici un extrait de l’article du 6 juin, intitulé Le dénuement.
Deux documents de 1945, concernant les événements de Kabylie algérienne, émanant du Consul de Suisse en Algérie2 :
• le premier, du 15 mai 1945, à propos d’émeutes algériennes,
• le second, du 12 juin 1945, à propos d’émeutes indigènes.
[dernière mise à jour, le 14 mars 2005]