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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Jean-François Copé

Copé demande la suppression du “droit du sol”

Aujourd’hui, un enfant né en France de parents étrangers peut acquérir automatiquement la nationalité française à sa majorité s’il réside dans le pays depuis cinq ans. Ce droit que l’on désigne par l’expression “droit du sol”, favorise l’intégration des enfants d’étrangers. Il fait partie des valeurs de notre pays où, comme le rappelle l’ancien ministre UMP Patrick Devedjian, « plus de 25 % des Français ont au moins un grand-parent de nationalité étrangère ». A partir des années 1980, la plupart des pays européens l’ont adopté.

Jean-François Copé, président de l’UMP, va déposer une proposition de loi pour mettre fin à cette acquisition automatique de la nationalité française pour des enfants nés en France de parents étrangers en situation irrégulière. Il demande également la suppression de l’Aide médicale d’État, un dispositif datant de 1999 dont l’objectif est avant tout de santé publique.

En reprenant ces propositions, qui figurent dans le programme du Front national, Jean-François Copé contribue à entretenir la xénophobie ambiante.

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Michèle Tabarot et Jean-François Copé, au siège de l'UMP, le soir du 19 novembre 2012 (LP/CAROL AMAR.)
Les pieds-noirs « nostalgériques »

Michèle Tabarot ou la revanche de l’Algérie française, par Alain Ruscio

Le bras droit de Jean-François Copé dans son combat électoral pour la présidence de l’UMP a été Michèle Tabarot : pour elle «Jean-François [était] l’homme de la situation».

Michèle Tabarot n’est pas – pas encore – célèbre, mais l’apparition au premier rang de la scène politique de celle qui continue à tourner la tête quand son regard croise un portrait du général de Gaulle1, est un signe. Dans l’article ci-dessous, basé sur son ouvrage, Y’a bon les colonies ? La France sarkozyste face à l’histoire coloniale, à l’identité nationale et à l’immigration2, l’historien Alain Ruscio voit dans cet événement le retour du “vieux parti de la réaction colonialiste”.

On peut craindre en effet que la “droite décomplexée” poursuive le lent travail de réhabilitation de l’“Algérie française” bien amorcé sous la présidence sarkozyste.

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La plaque de Béziers.
Béziers

La LDH s’indigne de la présence d’un député UMP lors d’un hommage rendu à Béziers aux fusillés de l’OAS

Dans une lettre publique adressée le 1er avril au Président de l’Assemblée nationale, la Ligue des droits de l’Homme exprime son indignation face à la présence, le 26 mars dernier, du député Elie Aboud, président du groupe d’étude parlementaire aux rapatriés3, lors d’un hommage à quatre membres de l’OAS condamnés pour assassinat ou tentative d’assassinat, dont l’un pour plusieurs attentats contre le président de la République française.

Cette lettre de Jean-Pierre Dubois, Président de la LDH, à Bernard Accoyer, a été transmise à Jean-François Copé, Président du groupe UMP à l’Assemblée nationale.

[Mise en ligne le 29 mars 2009,

la lettre de J.-P. Dubois ayant été ajoutée le 7 avril ]4
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