
Le « bon Kabyle » face à l’« Arabe fanatique » : un vieux mythe colonial
La kabylophilie brandie par « Le Point » et Kamel Daoud a des origines coloniales bien connues.
La kabylophilie brandie par « Le Point » et Kamel Daoud a des origines coloniales bien connues.
Sur le scandale qu’a représenté la transformation du conseil des ministres du 21 mai 2025 en conseil de défense, avec la présentation d’un « Rapport classifié », dit « Rapport Retailleau », sur les
L’ouvrage de Hamza Esmili, érudit et percutant, offre une réponse rare et salutaire à la stigmatisation des musulmans en France. Face à l’actualité marquée par une offensive islamophobe du pouvoir
Faris Lounis a lu « Avant qu’il ne soit trop tard » de Kamel Daoud. Une chronique de l’adoption par l’écrivain des thèses de l’extrême droite française.
Christiane Chaulet Achour revient pour histoirecoloniale.net sur les raisons très politiques de l’attribution du Prix Goncourt à l’écrivain algérien Kamel Daoud.
Le Repli est un film foisonnant et engagé qui éclaire et met en alerte. La toile se tisse avec comme fil de trame la construction et la diffusion du discours
Alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir en France, la revue Orient XXI publie un dossier des articles qu’elle a publiés sur les racines coloniales de l’idéologie du
Contre les racismes, l’islamophobie et pour la protection des enfants, une Marche a eu lieu le 21 avril à Paris. Voici le discours de clôture prononcé par Yessa Belkhodja.
La France, tu l’aimes mais tu la quittes.Enquête sur la diaspora française musulmane, par Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin Présentation de l’éditeur Ils s’appellent Mourad, Samira, Karim, ou
Au lendemain du meurtre de Nahel M. par un policier le 27 juin 2023 et des violentes révoltes qu’il a provoquées, le gouvernement français refuse de s’attaquer aux causes réelles de la crise. Celles-ci sont pourtant documentées et analysées depuis longtemps par nombre de chercheurs et aussi pointées par divers organismes internationaux. On lira ici deux tribunes, du démographe Patrick Simon et du sociologue Hicham Benaïssa, publiées respectivement dans Libération et dans Le Monde. Toutes deux reviennent sur l’ampleur du racisme systémique en France depuis la fin de l’époque coloniale, tout particulièrement dans la police, et dénoncent un déni officiel pire encore que celui qui avait prévalu après les révoltes de 2005, qui aggrave la situation et prépare de nouvelles explosions.
Le chercheur Alain Policar, spécialiste des réflexions sur le racisme, a publié en mars 2023 chez Textuel La haine de l’antiracisme. Il y montre comment un marqueur classique de l’extrême droite raciste, l’hostilité à l’antiracisme, a été recyclé à la fin des années 1990 par des personnalités venues de la gauche et passées au national-républicanisme, et qui occupent aujourd’hui une position dominante dans les media où ils manient des concepts inventés comme repoussoirs tels « wokisme » ou « islamo-gauchisme ». Nous publions la présentation de cet ouvrage par l’éditeur, le lien vers le « grand entretien » qu’il a donné à Edwy Plenel pour Mediapart, ainsi que l’interview qu’il a accordé à L’Humanité, tout en signalant ci-dessous que nous n’en partageons pas une phrase contenant une accusation inexacte et en précisant notre position à ce sujet.
Après que ce sont produits ces derniers mois plusieurs tirs policiers tuant ou blessant des personnes coupables de « refus d’obtempérer », une vidéo montrant le meurtre à Nanterre le 27 juin 2023 de Nahel, 17 ans, a déclenché une violente révolte des quartiers populaires dans toute la France. Alors que l’ONU l’appelait à traiter sérieusement la question du racisme dans la police française, le président Emmanuel Macron a affirmé que cette révolte était causée « par les réseaux sociaux et les jeux vidéo » et mis en œuvre une répression qu’il a qualifiée de « sans tabous ». Nous publions un texte publié dans Télérama de l’écrivaine et sociologue Kaoutar Harchi qui évoque « le risque permanent de la peine de mort » qui pèse sur les jeunes hommes racisés, ainsi qu’un entretien de Mediapart avec le sociologue Michel Kokoreff qui rappelle le précédent de 2005 et déplore une « amnésie collective ».