Le Parlement algérien fustige la loi française sur le « rôle positif de la colonisation »
Le 7 juillet 2005, les deux chambres du Parlement algérien ont condamné la loi française du 23 février, sans vote mais par des déclarations de leurs présidents. Le 29 juin, à Tlemcen, le président Abdelaziz Bouteflika avait affirmé que cette loi représentait « une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme ». Il a qualifié le colonialisme d’« un des plus grands crimes contre l’humanité que l’histoire a connus ». Il a repris les mêmes accusations le 3 juillet. Ces déclarations algériennes sont tardives par rapport aux critiques suscitées en France par cette loi.