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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Gilles Manceron

 64 ans après les massacres de mai 1945 en Algérie, la reconnaissance des crimes coloniaux reste un préalable

La nécessité d’«une véritable reconnaissance des crimes coloniaux» a été à nouveau mise en évidence en mai 2009, à l’occasion de deux colloques consacrés aux massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, qui se sont déroulés à Paris puis à Guelma. «On ne peut pas évoquer les droits de l’Homme au sujet du massacre des Arméniens en Turquie, et en même temps refuser de reconnaître les crimes dont on assume soi-même la responsabilité», a notamment déclaré l’historien Gilles Manceron.

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Débat entre le Comité de vigilance sur les usages publics de l’histoire et Liberté pour l’Histoire

Les historiens Catherine Coquery-Vidrovitch, Gilles Manceron et Gérard Noiriel, membres du Comité de vigilance sur les usages publics de l’histoire (CVUH), ont répondu dans Le Monde du 8 novembre 2008 à une tribune de l’historien Pierre Nora, président de l’association Liberté pour l’Histoire(LPH), parue dans Le Monde du 11 octobre 2008. Nous reproduisons ci-dessous ces deux textes.

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À Villejuif, pas d’ambiguïté. Le nom de Guy Môquet est associé à des idéaux clairement affirmés : hôpital Paul-Brousse, théâtre Romain- Rolland, avenue Paul-Vaillant-Couturier, place du 8-Mai-1945...
Légiférer sur l'histoire ?

Mémoire et histoire : des liaisons dangereuses, par Gilles Manceron

Mémoire et histoire entretiennent des liaisons dangereuses. La mémoire est de l’ordre du souvenir, du témoignage, du vécu, du point de vue, du ressenti, elle présuppose l’oubli. L’histoire, au contraire, se définit par la mise à distance, la reconstruction problématisée du passé. Et l’histoire est l’objet d’une instrumentalisation politique. L’historien Gilles Manceron1, dans cet article qui est repris de CAES magazine, n° 87 – été 2008, examine la nature et la portée de différentes lois mémorielles concernant la colonisation, le négationnisme de la Shoah, le génocide arménien, la traite négrière et l’esclavage, mettant à mal bien des confusions.

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Livres, films, spectacles pour la reconnaissance

Un film de Jean-Pierre Lledo, à voir et à débattre

Le dernier long-métrage documentaire de Jean-Pierre Lledo, “Algérie, histoires à ne pas dire”, troisième volet de sa Trilogie d’exil, est sorti en France le 27 février 2008 en partenariat avec le quotidien Le Monde, Radio France Internationale, ainsi que les associations Coup de Soleil et ACID (Agence du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion). Un site consacré au film donne le calendrier des débats organisés à cette occasion. Ci-dessous les points de vue des historiens Gilles Manceron et Benjamin Stora. Vous trouverez, par ailleurs, ceux d’Olivier Barlet et de Brahim Senouci.

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Médaille diffusée par l'ADIMAD.
Jean-François Collin

L’Adimad se bat pour “rétablir la vérité sur le juste combat de l’Algérie française”

Pour l’Association amicale pour la Défense des Intérêts Moraux et matériels des Anciens Détenus politiques et exilés de l’Algérie française (Adimad),

  • les tentatives de réhabilitation de l’OAS ressortissent à la défense des «intérêts moraux»,
  • le vote de l’article 13 de la loi du 23 février 2005 est du domaine de la défense des «intérêts matériels».

Ci-dessous une présentation de cette association [sauf précision contraire, les informations proviennent du site internet de l’Adimad].

[Page mise en ligne le 11 juillet 2005, revue et mise à jour le 5 décembre 2007]
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De 2007 à 2012

Les propos inquiétants de Nicolas Sarkozy sur le passé colonial, par Gilles Manceron

Pour rallier, lors de sa campagne présidentielle, la partie de l’électorat la plus nostalgique de la colonisation, souvent proche de l’extrême droite, Nicolas Sarkozy a fait, dans ses discours et surtout dans ses déclarations et courriers à des associations de rapatriés d’Algérie, des références au passé colonial de la France en des termes souvent inquiétants. Il a laissé poindre une véritable relance de l’éloge de la « colonisation positive » que voulait imposer, avec les résultats que l’on connaît, la loi du 23 février 2005. En même temps, pour donner le change et éviter de provoquer les mêmes protestations que la loi en question, il s’est employé à démentir les interprétations que ses propos ont suscitées en France et en Algérie et a fait à des médias algériens des déclarations qui se veulent rassurantes.

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Peu soucieux de cohérence, son langage s’est dédoublé et multiplié. Il a un langage pour les meetings, un autre, plus nettement « nostalgérianiste », réservé aux missives destinées à gagner les faveurs des nostalgiques de la colonisation, et même un troisième, « réservé à l’exportation », dévolu à des médias algériens soigneusement choisis, destiné, sans rien démentir du reste, à atténuer l’effet des précédents. Il est intéressant de rassembler les fils, pour faire apparaître les contradictions entre ces langages multiples, parfois simplement ambigus, parfois franchement choquants, mais qui suscitent les pires inquiétudes.

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Le 22 octobre 2005, au mémorial d'Aix en Provence. Au premier rang : Christian Kert (à gauche), Maryse Joissains (2ème à partir de la droite).
La loi du 23 février 2005

La genèse de la loi du 23 février 2005 (3) : la responsabilité des politiques, par Valérie Morin, François Nadiras et Sylvie Thénault

Cet article évoque les responsabilités des politiques dans l’élaboration de la loi du 23 février 2005->500]. Il prend la suite des articles consacrés au lobby à son origine et au parcours parlementaire de cette loi. Comme les deux précédents, il est constitué d’extraits de l’ouvrage [La colonisation, la loi et l’histoire, de Claude Liauzu et Gilles Manceron (dir.), éd. Syllepse, 2006, tirés de sa première partie, La genèse de la loi, par Valérie Morin, François Nadiras et Sylvie Thénault. Il porte sur le rôle des partis politiques dans son adoption.

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La loi du 23 février 2005

Mai 2006. Le passé colonial et ses séquelles : un débat à poursuivre

On aurait tort de penser que le retrait de la phrase la plus scandaleuse de la loi du 23 février 2005 selon laquelle “ les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ” met fin au débat sur le passé colonial de la France. D’autres aspects de cette loi continuent à poser problème et le débat qu’elle a ouvert dans la société française doit être poursuivi.

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Faut-il toucher aux lois mémorielles ? les points de vue opposés de Jean-Pierre Azéma et de Gilles Manceron

Le 10 mai 2005, Jean-Pierre Azéma, s’exprimant au nom de l’association Liberté pour l’histoire, publiait dans Libération un article intitulé : « Cessez de jouer avec les mémoires ». Le jeudi 25 mai, Gilles Manceron publiait dans le même journal, une réponse sous le titre « Génocide arménien, esclavage, loi Gayssot… les modifications des lois existantes sont inutiles. Ne jouons pas avec les mémoires ! »2 Nous les reproduisons ici.

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Les lois de mémoire : contestations, justifications – arguments pour un débat de fond

Voici la transcription de la table-ronde organisée par l’association Pollens des élèves de l’ENS sur le thème des « lois de mémoire », le 21 janvier 2006 à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm. Nous remercions l’association Pollens qui nous a permis de reprendre ce texte3 et la modératrice du débat Sophie Ernst à qui nous devons le texte ci-dessous. Ont participé aux échanges : Gilles Manceron, Bogumil Jewsiewicki, Patrick Garcia, Pap Ndiaye, Bruno Belhoste, Paul Thibaud et Philippe Raynaud.

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La genèse de la loi du 23 février 2005 (2) : le parcours parlementaire, par Valérie Morin, François Nadiras et Sylvie Thénault

Cet article expose le parcours législatif de la loi du 23 février 2005->500]. Il prend la suite de la page qui décrit le lobby qui l’a préparée. Il est constitué comme celle-ci d’extraits de la première partie de l’ouvrage «[La colonisation, la loi et l’histoire», de Claude Liauzu et Gilles Manceron (dir.), éd. Syllepse, 2006, tirés de sa première partie, La genèse de la loi, par Valérie Morin, François Nadiras et Sylvie Thénault. Ils y montrent que ceux qui ont voulu cette loi ont obtenu dans différents partis des appuis et des approbations tacites, tandis que très peu de parlementaires s’y sont opposés. La suite de cet article est la page de ce site consacrée à la responsabilité des politiques.

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Gilles Manceron : ce n’est pas aux tribunaux ou aux lois de dire l’histoire

Dans un entretien recueilli, le 24 Mars 2006, par la rédaction de Saphirnews.com, Gilles Manceron, historien et vice-président de la Ligue des droits de l’Homme, auteur de nombreux ouvrages dont Marianne et les colonies->1199] et, avec Claude Liauzu, [La colonisation, la loi et l’histoire, qui analyse le contenu et les circonstances de la loi du 23 février 2005 et vient tout juste de paraître, revient sur la nature et la portée de cette loi qui voulait amener les enseignants à montrer les « aspects positifs » de la colonisation.

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