La reconnaissance du passé colonial
La décolonisation, un terreau de Mai 68, par Nils Andersson
Nous avons rendu compte de la publication du dernier livre de Nils Andersson, « Mémoire éclatée » (1), dans lequel il revient sur ses combats politiques d’éditeur militant, au premier rang desquels la lutte anticolonialiste. On lira ici son intervention lors de la séance inaugurale de « Mai 68 vu des Suds », le 2 mars 2018 à la Sorbonne, qui pointe l’importance de la décolonisation comme l’un des terreaux principaux de Mai 1968, tout particulièrement la diffusion des idées d’émancipation des peuples colonisés par des maisons d’éditions anticolonialistes qui avaient ouvert « un front éditorial ».