Les nostalgiques de la colonisation
Francis Arzalier : le négationnisme colonial, de l’université à la littérature de gare
La réhabilitation de l’action de la France outre-mer s’expose ouvertement dans des publications à prétention « historique » qui présentent massacres et répressions comme de simples accidents de la colonisation. Encore plus sournoisement, une littérature grand public — romans d’espionnage, fictions historiques — diffuse une vulgate idéalisée de l’époque coloniale, imprégnée d’une bonne conscience mêlée de racisme. [Article publié en 2006 dans les « Cahiers d’Histoire, revue d’histoire critique », reproduit avec l’aimable autorisation de son auteur]