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Georges Frêche

Georges Frêche, la gauche colonialiste

Les dérapages verbaux du président de la région Languedoc-Roussillon ne se comptent plus. Mais, comme le remarque l’association Harkis et droits de l’Homme, il aura fallu que le sujet de son dernier dérapage soit un membre éminent du Parti socialiste – Georges Frêche a évoqué la «tronche pas catholique» de Laurent Fabius – pour que le parti se décide enfin à régler le “cas Frêche”.

C’est que Georges Frêche est une personnalité politique de poids en Languedoc-Roussillon. Son implantation locale s’est notamment appuyée sur un clientélisme affiché envers les nostalgiques de l’Algérie française – Pierre Daum l’a montré dans son article «quand Frêche flirtait avec les ex de l’OAS». La défense des colonies est une des traditions du Parti socialiste, en particulier dans le midi méditerranéen – voir cette page. Comme l’explique l’historien Gilles Manceron, Georges Frêche est un des derniers survivants d’une certaine tradition de la gauche colonialiste qui «remonte à Jules Ferry et on la retrouve dans la SFIO de Guy Mollet, où se mêle au discours républicain celui de la mission colonisatrice des races supérieures vis-à-vis des races inférieures»1.

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Georges Frêche, le parti socialiste et les harkis

Il aura fallu qu’Abdelkrim Klech passe trois mois devant le siège du Parti socialiste pour que le PS sanctionne le président de la région Languedoc-Roussillon d’une suspension de deux ans de ses instances nationales.

La prise en compte de la situation des Harkis fait partie des Devoirs de Vérité que le PS doit affronter sans attendre.

[Première publication le 19 mai 2006, mise à jour le 20 mai 2006.]

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© Plantu (Le Monde du 2 mars 2006)
Georges Frêche

Georges Frêche droit dans son fauteuil (de président)

Après avoir traité des Harkis de  » sous-hommes « , le 11 février 2006, Georges Frêche est visé par une information judiciaire pour  » injures envers une ou des personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie […] « 2.

L’entourage du président de la région Languedoc-Roussillon ne semble pas inquiet, car cela ne devrait pas conduire à son inéligibilité.

Sur le plan politique, la position de Georges Frêche n’est pas nécessairement menacé non plus dans la mesure où il dispose de 43 voix (dont 9 pour le PCF et 7 pour les Verts) sur 67 au Conseil régional.

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Abdelkrim Klech et Mgr Jacques Gaillot, devant le siège du PS, le 25 février 2006.
Georges Frêche

Georges Frêche « suspendu » du bureau national du PS

[AP | 28.02.06 | 18:25] — Le bureau national du PS a décidé mardi, sur proposition du Premier secrétaire François Hollande, de suspendre Georges Frêche de ses rangs face au malaise grandissant suscité par ses propos sur les harkis. Il s’agit d’une solution temporaire en attendant que la commission des conflits du PS.

Les associations de Harkis semblent décidées à ne pas se contenter de ce qu’elles considèrent comme une demi-mesure.

[Première publication, le 28 février 2006,

mise à jour, le 1er mars 2006.]

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Georges Frèche :« le bon temps des colonies »
Les nostalgiques de la colonisation

A propos de Georges Frêche : “socialiste ou colonialiste”, il faut choisir

Georges Frêche est, depuis 1994, membre du Bureau national du parti socialiste, après avoir siégé à son comité directeur de 1973 à 1994. Il bénéficie depuis 1973 du soutien du « lobby pied-noir » et a toujours pris des position susceptibles de le satisfaire. Il était favorable à l’amnistie des généraux du putsch d’Alger, et s’est violemment opposé au projet, pourtant soutenu par le PS, visant à faire du 19 mars une journée nationale de commémoration de la guerre d’Algérie. Il a voulu créer un musée rendant hommage « à ce que les Français ont fait là-bas » et dont ne viennent pas se mêler les « imbéciles d’anticolonisateurs » ou les « universitaires trous du cul ». Combien de temps encore le Parti socialiste va-t-il fermer les yeux sur un comportement qui le déshonore ?

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Daniel Lefeuvre à propos du Musée de l’histoire de France en Algérie: « Accepter de poser un regard de vérité »

« Faire le pari de l’intelligence plutôt que de s’engager dans une œuvre de circonstance. »

Un entretien avec Daniel Lefeuvre, publié par Le Midi libre du 17 novembre 2005, suite aux événements de la veille 3. Historien de renom et membre du comité scientifique créé pour valider le contenu du Musée de l’histoire de France en Algérie, Daniel Lefeuvre est favorable à un débat public4.

[Publié le 26 novembre 2005, mise à jour le 10 décembre 2005.]

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