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Édition du 1er au 15 octobre 2024

Georges Clemenceau

Guillaume Duval : l’aventure coloniale, une honte pour le pays, un handicap pour son économie

La constitution du second empire colonial français au XIXe siècle avait pu donner l’illusion que la France avait acquis un rayonnement mondial. Il n’en est rien, et les Français ont aujourd’hui le sentiment d’un déclin ininterrompu de leur pays, par rapport à un « âge d’or » fantasmé. Dans un livre intitulé La France ne sera plus jamais une grande puissance ? Tant mieux !, publié aux éditions La Découverte, Guillaume Duval, rédacteur en chef du mensuel Alternatives économiques, montre que ce déclin incontestable n’a pourtant rien de catastrophique : on peut vivre — et bien vivre — sans avoir besoin de s’imposer au reste du monde.

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Guerre du Tonkin, prise de Lang-Son (1885) (imagerie d'Épinal).
La société française au temps des colonies

Gilles Manceron : “1885, le tournant colonial de la République”

Lors du débat public de 2005 en France sur la question coloniale, on a souvent oublié que la République n’a jamais été vraiment unanime sur ce sujet. Ainsi, en 1885, quand certains républicains ont repris à leur compte l’idée monarchique de conquêtes coloniales, cela a donné lieu à des affrontements à la Chambre des députés à l’issue desquels le projet colonial ne s’est imposé que de justesse. D’où l’intérêt de relire les débats parlementaires de juillet et décembre 1885, lors du vote de crédits pour la poursuite de la conquête de Madagascar et de l’Indochine. Nous publions une partie de l’introduction de l’ouvrage de Gilles Manceron, 1885 : le tournant colonial de la République.

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La société française au temps des colonies

Quand Jules Ferry et Clemenceau s’opposaient sur la question coloniale

En juillet 1885, la politique coloniale de la France a fait l’objet de débats à la Chambre des Députés, à propos du vote des crédits nécessaires aux expéditions lointaines au Tonkin et à Madagascar. Lors de ces débats, les députés monarchistes, légitimistes ou orléanistes, et les députés bonapartistes se sont souvent montrés favorables à cette politique coloniale. En revanche, les députés républicains se sont divisés, à l’exemple de Jules Ferry et de Clemenceau.

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