Décès à Alger de Juliette Acampora,
« Algérienne » et non pas « amie de l’Algérie »
La combattante pour l’indépendance de l’Algérie Juliette Acampora, veuve de Georges Acampora, tous deux militants du PCA/Combattants de la Libération dans les années 1955-1957, est morte le 14 avril 2022, à l’âge de 92 ans, à Alger où elle avait toujours vécu. Une dépêche de l’Agence Algérie Presse Service la qualifie d’« amie de la Révolution algérienne ». Ne faudrait-il pas plutôt la désigner comme « Algérienne » puisqu’elle faisait partie de ces femmes et hommes d’origine européenne qui ont combattu au péril de leur vie pour l’indépendance de l’Algérie et contribué à l’avènement d’une Algérie indépendante ? Nous lui associons ci-dessous le souvenir de son mari, celui d’une autre militante de la guerre d’indépendance restée toute sa vie en Algérie, Annie Steiner, décédée il y a un an ; l’hommage rendu au cimetière chrétien d’Alger au patriote algérien Henri Maillot, tué par l’armée française, et un article qui demande justice pour le jeune Pierre Ghenassia, patriote algérien issu d’une famille juive de Ténès.