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Édition du 15 octobre au 31 octobre 2025

Fondation pour la mémoire de l’esclavage

L'enseignement

Enseigner l’esclavage avec les ressources de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

La Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) consacre sur son très riche site internet une large place à la question importante de l’enseignement scolaire de l’histoire et de la mémoire de l’esclavage. Les programmes officiels de l’Éducation Nationale prescrivent aujourd’hui cet enseignement de l’école primaire au lycée (CM1, 6e, 4e, 2nde GT, 1ere T, 2nde et 1ere pro). La FME a récemment mis en ligne de très riches ressources pédagogiques accessibles gratuitement sur son site et met à la disposition des enseignants une exposition mobile intitulée #C’estNotreHistoire. On trouvera ci-dessous leurs présentations et les liens pour y accéder.

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Musées et créations contemporaines

Films et débats sur l’esclavage au cinéma
et une exposition pédagogique
par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

Le thème de l’esclavage est présent dans le cinéma depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle. La filmographie compte plus d’une centaine de films dont des œuvres marquantes qui ont façonné sa représentation dans l’imaginaire mondial. A l’initiative de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) et à la suite de la journée du 10 mai de commémoration par la France de l’esclavage et de ses abolitions, se tient au musée du Quai Branly, le 21 mai 2023, une journée de projections intitulée Marronnes ! Rebelles à l’image, dont nous publions le programme. On lira aussi sur le très riche site de la FME une série d’articles de l’historien du cinéma Antoine Guégan sur les films et les cinéastes qui ont traité de l’esclavage au cinéma. Et nous présentons l’exposition de la FME, #CESTNOTREHISTOIRE, à la disposition de tous les établissements qui veulent faire connaître cet épisode tragique et ses conséquences.

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La reconnaissance de l'esclavage

Hommage de la FME à Toussaint Louverture,
symbole universel du combat pour la liberté
des populations noires

Le 7 avril 2023, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) et la Région Ile-de-France ont organisé au Panthéon un hommage à Toussaint Louverture. Héros de l’abolition de l’esclavage à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti), il est mort le 7 avril 1803, au Fort-de-Joux dans le Doubs où Napoléon Bonaparte l’avait déporté sans procès. « Toussaint Louverture est aujourd’hui un symbole universel du combat pour la liberté et la dignité des populations noires », souligne la FME, dont nous reproduisons ici une biographie de cet ancien esclave qui ouvrit la voie à l’indépendance d’Haïti en 1804. Elle est complétée par une vidéo de la FME et un podcast de France Culture dans lesquels s’exprime l’historien britannique Sudhir Hazareesingh, auteur d’une biographie de Toussaint Louverture (Flammarion, 2020).

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La reconnaissance de l'esclavage

Des propos scandaleux
du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin
sur l’esclavage aux Antilles
provoquent des réactions

Lors d’une journée d’études organisée à Paris le 2 février 2023, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a réagi à l’adoption en Martinique d’un drapeau inspiré des mouvements indépendantistes en affirmant que « les Antilles ont été des colonies, mais pas de peuplement ; (…) contrairement à ce que l’on raconte, c’est la République française qui a aboli l’esclavage. La France a sans doute mis, dans des conditions extraordinairement difficiles, les populations colonisées dans des états désastreux, mais c’est la République qui a aboli l’esclavage. On leur demande d’aimer la République, pas toute l’histoire de France. » Ces propos ont provoqué la colère des députés ultramarins dont voici le communiqué. Interpellé à l’Assemblée par ces derniers, il a maintenu ses propos. La Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) a tenu quant à elle à rappeler les faits historiques dans un communiqué que nous reproduisons également.

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La reconnaissance de l'esclavage

Le président de la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage,
Jean-Marc Ayrault,
rend hommage à la révolution haïtienne

Une enquête du New York Times dont notre site a rendu compte a attiré l’attention sur l’indemnité que Charles X a obligé en 1825 la République d’Haïti à payer aux anciens colons français pour prix de son indépendance conquise en 1804 après une guerre meurtrière contre les troupes envoyées par Napoléon Bonaparte. 150 millions de francs-or, pour lesquels Haïti dû s’endetter auprès de banques françaises, une véritable rançon qui a pesé sur l’économie et la société haïtiennes jusqu’à aujourd’hui. Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME), revient sur l’importance de ces faits qui, s’ils n’étaient pas inconnus, sont encore trop ignorés en France et rend hommage à la révolution haïtienne qui a apporté une contribution essentielle à l’histoire universelle.

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La reconnaissance de l'esclavage

Depuis 1861, un quartier de Biarritz porte le nom de « La Négresse »,
surnom d’une femme qui y a vécu,
il faut qu’il porte son nom

À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la zone qui englobe la gare SNCF, un quartier résidentiel et une zone artisanale s’appelle « La Négresse ». Depuis plusieurs années, un débat oppose ceux qui se sont attachés à ce toponyme, malgré sa connotation raciste, et ceux qui voudraient le voir disparaître. Jusqu’ici, la municipalité a toujours opposé une fin de non-recevoir aux critiques de cette dénomination. Lors du sommet du G7 qui s’est tenu à Biarritz, en août 2019, le militant associatif Karfa Diallo, de l’association Mémoires et Partages, avait organisé une action de sensibilisation devant la gare de Biarritz pour réclamer que le quartier soit débaptisé. Il doit être jugé, le 3 décembre 2020, pour une « rébellion » qu’il conteste, lors de son interpellation ce à ce moment.

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La reconnaissance de l'esclavage

L’Élysée, le bâtiment qui témoigne à Paris
du passé esclavagiste de la France

Trois siècles après sa construction au XVIIIe siècle par un homme qui a fait fortune grâce à l’esclavage, l’Élysée est le principal témoignage à Paris des richesses engendrées par la traite négrière. Les autres bâtiments parisiens occupés par des esclavagistes ou par des institutions qui les ont soutenus, tel l’hôtel de Massiac, ont disparu. Comme l’explique Benoît Grossin sur le site de France culture, un travail de mémoire reste à accomplir. La construction d’un mémorial de l’esclavage à Paris, qui serait un lieu à vocation pédagogique, avec des expositions, des reproductions d’œuvres et une médiathèque, est proposée par l’historien Marcel Dorigny, membre du comité scientifique de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage bientôt installée place de la Concorde. Son siège sera à l’Hôtel de la Marine, ancien ministère de la Marine et des colonies, qui a été au cœur de l’histoire de la traite et de la colonisation.

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