
« Sétif, la fosse commune, massacres du 8 mai 1945 » disponible aux éditions du Croquant
Le 8 mai 1945 l’apparition du drapeau algérien aux côtés de ceux des Alliés a mis le feu aux poudres. L’intervention de la police déclenche alors une émeute.
Le 8 mai 1945 l’apparition du drapeau algérien aux côtés de ceux des Alliés a mis le feu aux poudres. L’intervention de la police déclenche alors une émeute.
En décembre 1960 se sont produites dans de nombreuses villes d’Algérie des manifestations qu’un historien allemand a pu qualifier de « Dien Bien Phu politique de la guerre d’Algérie », soulignant ainsi leur portée politique majeure. A l’instar du 17 octobre 1961, l’événement est redécouvert depuis quelques années. En 2010, la revue Naqd lui a consacré un numéro spécial. En 2012, notre site publiait un article intitulé « 11 décembre 1960, Alger manifeste pour l’indépendance ». L’historien Mathieu Rigouste travaille depuis un an à un projet éditorial sur ce moment, comprenant un livre, un film et un site internet, intitulé unseulheroslepeuple. Il a engagé une collecte de témoignages et l’étude des archives disponibles, notamment celles de la préfecture d’Alger. Nous relayons sa recherche ainsi que son appel à soutien financier et publions le texte où il esquisse sa propre analyse de l’événement.
L’historienne Malika Rahal publie L’UDMA et les Udmistes, contribution à l’histoire du nationalisme algérien, aux éditions Barzhak. L’UDMA est l’Union Démocratique du Manifeste Algérien, parti fondé en 1946 par Ferhat Abbas. Ce livre bouscule une histoire dominante du nationalisme algérien dans laquelle, selon l’auteure, l’apport de ce mouvement a été occulté. Nous publions la présentation de l’éditeur, ainsi que des extraits de ce livre et l’article que lui a consacré le quotidien algérien El Watan. (mise à jour le 29 septembre 2017)
Auteur d’une trentaine d’ouvrages sur l’histoire de l’Algérie et du nationalisme algérien, biographe de Messali Hadj et de Ferhat Abbas, Benjamin Stora explore depuis plus de trente ans le nationalisme algérien en en disséquant les continuités et les ruptures, les réalisations et les drames. Dans un entretien donné au Quotidien d’Oran et publié le 6 juillet 2013, il met en lumière les cheminements longs, complexes et sinueux qui aboutiront au FLN. Nous reprenons ci-dessous la version de cet entretien relue et corrigée par l’auteur.
Benjamin Stora est Professeur des universités à Paris 13. Dernier ouvrage paru : Voyages en postcolonies, Vietnam, Algérie, Maroc, éd. Stock 2012. A paraître, avec Jean-Baptiste Péretié : Camus brûlant, Septembre 2013, éd. Stock.
Parution de Demain se lèvera le jour.
«Je suis au soir de ma vie. Ce livre est le dernier acte de ma vie politique. C’est un adieu à l’Algérie, à mes amis
du Maghreb et à tous ceux que j’ai aimés et servis durant ma longue carrière. Et aussi un adieu à mes amis français de France et d’Algérie, particulièrement à ceux qui ont vécu à nos côtés durant notre terrible guerre de Libération, souvent au péril de leur vie.» (Ferhat Abbas)1