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Édition du 15 septembre au 1er octobre 2024

Elie Aboud

Robert Ménard a déposé une gerbe sur la stèle glorifiant des membres de l'OAS. (Sylvain Thomas/Pascal Guyot/AFP)
Béziers

Robert Ménard s’incline devant une stèle glorifiant l’OAS

À l’origine, la stèle de Béziers avait été érigée à la mémoire des morts civils et militaires laissés en Outre-Mer. Peu à peu, elle a été transformée en un hommage à l’action de l’OAS. Sur cette stèle figurent les photos des quatre membres de l’OAS qui ont été fusillés après avoir été condamnés à mort par les tribunaux français, suivies de la phrase « N’oubliez jamais leur sacrifice ». Il s’agit de Jean Bastien-Thiry qui organisa en 1962 l’attentat du Petit Clamart dans le but d’assassiner le général de Gaulle ; Roger Degueldre, créateur des commandos Delta de l’OAS, Albert Docevar et Claude Piegts qui avaient participé en mai 1961 à l’assassinat du commissaire central d’Alger Roger Gavoury.

C’est devant cette stèle que le maire de Béziers, Robert Ménard, et le député UMP, Elie Aboud, ceints de leurs écharpes tricolores, ont déposé ensemble une gerbe. C’est devant ce monument que Robert Ménard a prononcé un discours provocateur. Ce n’était pas la première cérémonie organisée devant ce monument mais c’était sans doute la plus choquante.

[Mis en ligne le 10 juillet 2014, mis à jour le 11]

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Saïd Boualam (photo : Assemblée nationale)
Les nostalgiques de la colonisation

Elie Aboud, ou le déni du passé colonial de la France

Après avoir cautionné par sa présence une cérémonie d’hommage à l’OAS, le 26 mars dernier, au cimetière neuf de Béziers, le député Elie Aboud a participé le 12 décembre à l’inauguration d’un rond-point dédié au bachaga Boualam, à Béziers.

Il est vrai que Elie Aboud est député d’un département où les extrémistes de l’“Algérie française” continuent à se manifester bruyamment… Mais cet homme politique ambitieux semble ignorer que les Pieds-noirs et leurs descendants ne sont pas tous nostalgiques de la période coloniale, que les Harkis sont las d’être instrumentalisés3, et que les liens qui se sont tissés entre les deux rives de la Méditerranée sont profonds.

La guerre d’indépendance algérienne s’est terminée il y aura bientôt cinquante ans. Il serait temps que la France regarde son passé en face, qu’elle exprime enfin quelque “regret” pour les violences faites aux Algériens pendant la période coloniale, et qu’elle établisse avec son voisin des relations fondées sur le respect mutuel.

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Parfums électoralistes autour de la stèle OAS de Béziers

Dans une lettre publique adressée le 1er avril au Président de l’Assemblée nationale, la Ligue des droits de l’Homme a exprimé son indignation devant la présence le 26 mars dernier du député Elie Aboud, président du groupe d’étude parlementaire aux rapatriés, « à un rassemblement au cimetière neuf de Béziers devant une stèle ornée d’une plaque dédiée à quatre anciens membres des commandos de l’OAS.»4

Début novembre 2008, un ancien de l’OAS avait pu célébrer le souvenir des « partisans patriotes de l’Algérie française » devant cette même stèle. Et une nouvelle cérémonie s’y déroulera, au cours de la matinée du 5 juillet…

Décidément la “compréhension” de Raymond Couderc, sénateur-maire de Béziers, envers ces extrémistes est en train de faire de Béziers un haut-lieu de la réhabilitation de l’OAS !

La «réelle motivation» du sénateur-maire est bien connue à Béziers : pour battre Georges Frêche lors des élections régionales de mars prochain, Raymond Couderc fait tout pour obtenir l’appui du “lobby pied-noir”. Peut-on lui faire remarquer que ce groupe de pression ne représente qu’une frange de ceux qui se considèrent comme des rapatriés d’Algérie. Le communiqué de l’Association des pieds-noirs progressistes et leurs amis (ANPNPA), que nous reprenons ci-dessous, le montre clairement.

La section de Béziers de la LDH et d’autres associations se joignent à l’ANPNPA pour dénoncer la manifestation des extrémistes de l’OAS camouflée derrière le prétexte d’un hommage aux victimes des événements dramatiques d’Oran.

[Mise en ligne le 29 juin, mise à jour le 3 juillet 2009]

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La plaque de Béziers.
Béziers

La LDH s’indigne de la présence d’un député UMP lors d’un hommage rendu à Béziers aux fusillés de l’OAS

Dans une lettre publique adressée le 1er avril au Président de l’Assemblée nationale, la Ligue des droits de l’Homme exprime son indignation face à la présence, le 26 mars dernier, du député Elie Aboud, président du groupe d’étude parlementaire aux rapatriés5, lors d’un hommage à quatre membres de l’OAS condamnés pour assassinat ou tentative d’assassinat, dont l’un pour plusieurs attentats contre le président de la République française.

Cette lettre de Jean-Pierre Dubois, Président de la LDH, à Bernard Accoyer, a été transmise à Jean-François Copé, Président du groupe UMP à l’Assemblée nationale.

[Mise en ligne le 29 mars 2009,

la lettre de J.-P. Dubois ayant été ajoutée le 7 avril ]6
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