La longueur de la jupe
Le 16 et le 25 avril, Sarah, élève de troisième, s’est vu refuser l’accès à son collège de Charleville-Mézières. Le prétexte : le port d’une jupe «trop longue», considérée par la principale de l’établissement comme un signe religieux ostentatoire, a révélé mardi matin le quotidien local l’Ardennais.
Après avoir rappelé qu’« aucune élève ne peut être exclue en fonction de la longueur ou couleur de sa jupe », la ministre de l’Éducation nationale a déclaré, jeudi 30 avril sur RTL, que « l’équipe pédagogique a fait preuve du discernement nécessaire » et n’a pas jugé la tenue mais « le prosélytisme de la part de l’élève ».
En revanche, Jean Baubérot demande s’il faudra envisager de déshabiller les jeunes-filles à l’entrée de l’école pour s’assurer que rien dans leur habillement ne puisse être considéré comme islamique. Le New York Times, de son côté, se veut rassurant, en écrivant qu’ «aucune religion ne menace sérieusement la laïcité en France aujourd’hui …»