Cet article évoque les responsabilités des politiques dans l’élaboration de la loi du 23 février 2005->500]. Il prend la suite des articles consacrés au lobby à son origine et au parcours parlementaire de cette loi. Comme les deux précédents, il est constitué d’extraits de l’ouvrage [La colonisation, la loi et l’histoire, de Claude Liauzu et Gilles Manceron (dir.), éd. Syllepse, 2006, tirés de sa première partie, La genèse de la loi, par Valérie Morin, François Nadiras et Sylvie Thénault. Il porte sur le rôle des partis politiques dans son adoption.
Après une nouvelle mise en cause de notre site internet dans un texte publié dans Libération le 8 juin 2006, qui fait suite à d’autres imputations venant de Claude Liauzu sur des thèmes divers, nous avons adressé une mise au point à Libération, qui l’a intégralement publiée dans son édition de mercredi 14 juin 2006. Nous publions cette mise au point, puis le texte auquel elle répond, signé par Daniel Hémery, Claude Liauzu et Arnaud Nanta.
[Première mise en ligne, le 9 juin 2006,
mise à jour, le 14 juin 2006.]
On aurait tort de penser que le retrait de la phrase la plus scandaleuse de la loi du 23 février 2005 selon laquelle “ les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ” met fin au débat sur le passé colonial de la France. D’autres aspects de cette loi continuent à poser problème et le débat qu’elle a ouvert dans la société française doit être poursuivi.
Cet article expose le parcours législatif de la loi du 23 février 2005->500]. Il prend la suite de la page qui décrit le lobby qui l’a préparée. Il est constitué comme celle-ci d’extraits de la première partie de l’ouvrage «[La colonisation, la loi et l’histoire», de Claude Liauzu et Gilles Manceron (dir.), éd. Syllepse, 2006, tirés de sa première partie, La genèse de la loi, par Valérie Morin, François Nadiras et Sylvie Thénault. Ils y montrent que ceux qui ont voulu cette loi ont obtenu dans différents partis des appuis et des approbations tacites, tandis que très peu de parlementaires s’y sont opposés. La suite de cet article est la page de ce site consacrée à la responsabilité des politiques.
Dans un entretien recueilli, le 24 Mars 2006, par la rédaction de Saphirnews.com, Gilles Manceron, historien et vice-président de la Ligue des droits de l’Homme, auteur de nombreux ouvrages dont Marianne et les colonies->1199] et, avec Claude Liauzu, [La colonisation, la loi et l’histoire, qui analyse le contenu et les circonstances de la loi du 23 février 2005 et vient tout juste de paraître, revient sur la nature et la portée de cette loi qui voulait amener les enseignants à montrer les « aspects positifs » de la colonisation.
Un an, jour pour jour, après le vote de la loi du 23 février 2005 affirmant la nécessité d’enseigner le « rôle positif » de la colonisation, on débattait à l’amphithéâtre Auguste Lacaussade – tout un symbole – du travail de l’historien et de l’importance d’écrire justement l’Histoire, sans contrôle de l’État. L’Histoire doit être une quête permanente de la vérité, que celle-ci plaise ou non. La très controversée loi du 23 février (n° 2005-158) vient de voir son article 4 déclassé par le Conseil constitutionnel. Néanmoins, il reste des points problématiques. Est-ce que maintenant ce n’est pas toute la loi qu’il faut abroger ? Ci-dessous un article publié le 23 février 2006 dans le quotidien réunionnais Témoignages.
La loi du 23 février 2005->500] résulte du travail d’un lobby très actif : celui d’associations de pieds-noirs proches de l’extrême droite qui déclarent parler au nom des rapatriés d’Algérie. Cet article est constitué d’extraits de l’ouvrage La colonisation, la loi et l’histoire, de Claude Liauzu et Gilles Manceron (dir.), éd. Syllepse, 2006, tirés de sa première partie, La genèse de la loi, par Valérie Morin, François Nadiras et Sylvie Thénault. Ils expliquent la manière dont ce lobby s’est constitué et les liens qu’il a tissés avec un certain nombre de milieux politiques. Une autre page du site est consacrée au parcours législatif de la loi 23 février 2005.
Au lendemain de l’annonce par le président de la République, Jacques Chirac, le 25 janvier 2006, de la saisine du Conseil constitutionnel pour qu’il retire de la loi du 23 février 2005 les dispositions contestées de l’article 4, ce texte de Claude Liauzu réagit à cette décision. Il se félicite du succès remporté mais met en cause l’article 3 de cette même loi créant une Fondation pour la mémoire et l’histoire de la guerre d’Algérie soumise au ministre des Anciens combattants et composée de nostalgiques de la colonisation. Le combat des historiens continuera tant que leur liberté sera soumise à des pressions politiques.
Lors de ses vœux à la presse, le 4 janvier 2006, le président de la République a affirmé que l’article 4 de la loi du 23 février 2005 mentionnant le « rôle positif » de la colonisation devait « être réécrit » et que le président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, ferait une proposition de loi « qui rassemble et apaise les esprits ». Voir la partie de l’allocution de Jacques Chirac relative à l’histoire. Ceux qui ont protesté contre cet article réclament son abrogation, ainsi que la non mise en œuvre d’une « Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie et des combats d’Afrique du Nord » prévue par son article 3 qui mettrait la recherche sous tutelle. Voir : 1116.
La colonisation et la décolonisation font l’objet d’une intense guerre de mémoires.
L’Observatoire du communautarisme a demandé à l’historien Claude Liauzu 1 de dessiner le paysage …
Un entretien publié le 10 décembre 2005 sur le site de l’Observatoire du communautarisme 2.
Le communiqué publié le 9 novembre 2005 par le mouvement des Indigènes de la République (« Non au couvre-feu colonial ! La révolte n’est pas un crime ! Les véritables