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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Claire Mauss-Copeaux

1945-1962


Algérie 1954-1962,
Hadjira et Doukha,

par Claire Mauss-Copeaux

Dans un contexte fortement machiste, les maquisardes, les moudjahidate, ont joué un rôle important dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Claire Mauss-Copeaux le rappelle ici et présente deux d’entre elles, Doukha et Hadjira, rencontrées lors de son enquête d’historienne sur le terrain. L’exposé que nous publions ici a été présenté au cours de la journée d’études « Analyse croisée des formes de terrorisme au XXe siècle : structure, pouvoir », au Centre d’Etudes et de Recherches Internationales (IEP, Paris), le 22 novembre 2018.

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C’est fou ce que vous ressemblez à ma fille !

À cause de l’exil qui le questionne sans cesse, Michel Mathiot, chercheur libre en histoire, livre ses commentaires à propos du livre Hadjira, la ferme Ameziane et au-delà… » de Claire Mauss-Copeaux. Sa réflexion – insolite et insolente – porte sur la spirale infernale de la violence de guerre, les fautes du politique et le racisme, méfaits qui restent toujours d’actualité. 1

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Le Nord-Constantinois, il y a 60 ans : les mensonges des tenants du colonialisme

La presse algérienne a marqué le soixantième anniversaire du soulèvement du Nord-Constantinois et de la répression qui l’a suivi, en publiant de nombreux articles consacrés à ces événements. Nous reprenons celui publié par Algérie Presse Service, qui offre une bonne présentation du livre de Claire Mauss-Copeaux, Algérie, 20 août 1955. Insurrection, répression, massacres 2.

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Livres et films sur la guerre d'Algérie

La source – mémoires d’un massacre : Oudjehane, 11 mai 1956, par Claire Mauss-Copeaux

Menée en Algérie par les Français, la guerre coloniale a été marquée
par de nombreuses violences contre la population civile algérienne,
accusée de soutenir les nationalistes.

Les responsables ont tenté de les dissimuler, de les effacer ou de les nier.
Mais est-il possible d’oublier ce qui s’est passé à Oudjehane?
Dans ce hameau de la presqu’île de Collo, le 11 mai 1956, plus de 70
personnes, des hommes, des femmes et des enfants, ont été massacrées
par des soldats du 4e BCP.

Soixante ans après les faits, André, un vétéran a tenté de savoir. En
menant ses recherches sur la Toile, il a rencontré Nour un proche des
massacrés préoccupé lui aussi par l’histoire d’Oudjehane. Nour a
accepté le dialogue que lui proposait André. Depuis leur rive, ils ont
discuté, échangé leurs découvertes et leurs interrogations. Informée
par André, l’historienne Claire Mauss-Copeaux les a rejoints. Elle a enquêté auprès des témoins en France et en Algérie. En Algérie, des survivants l’ont accueillie et accompagnée jusqu’aux ruines du hameau. Ce livre, dédié aux gens d’Oudjehane, est aussi l’histoire d’une rencontre et d’un cheminement accompli ensemble vers ce matin tragique du mois de mai 1956.

Claire Mauss-Copeaux, historienne de la guerre d’Algérie et des violences de guerre, est l’auteur d’un livre pionnier devenu un classique : Appelés d’Algérie, la parole confisquée4. Comme quelques autres, elle pense que si l’historien doit décrire les faits, il ne peut pas occulter les malheurs qui les ont accompagnés et les souffrances qu’ils continuent de provoquer.

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cinquantenaire du cessez-le-feu : apaiser les mémoires

Il n’y aura pas de commémoration officielle du Cessez-le-feu aujourd’hui en France, pas plus qu’il n’y en a eu hier pour le cinquantenaire des Accords d’Evian. Ainsi en a décidé Nicolas Sarkozy, cédant au lobby des ultras rapatriés, minoritaires mais très actifs et introduits jusqu’au plus haut de l’Etat français.

Seule la FNACA appelle à des rassemblements partout en France pour célébrer cet anniversaire. Pour l’Ile de France5 :

  • 16h45 : cérémonie au mémorial national, quai Branly (près de la Tour Eiffel)
  • 17h45 : rassemblement à l’angle rue Balzac / Champs Élysées (métro George v)
  • 18h30 : ravivage de la flamme à l’Arc de Triomphe.

Pour Claire Mauss-Copeaux6, historienne de la guerre d’Algérie, dont les recherches ont trait aux mémoires et aux représentations de la guerre, ce sont les historiens algériens et français qui permettront d’apaiser les mémoires.

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Un nouvel éclairage sur les massacres d’août 1955, par Claire Mauss-Copeaux

Vous trouverez ci-dessous deux comptes rendus du livre de Claire Mauss-Copeaux7 sur les massacres d’août 1955 dans le Constantinois : celui de Walid Mebarek publié le 16 mars 2011 dans le quotidien algérien El Watan, et celui de Florence Beaugé dans l’édition du 1er mars 2011 du quotidien Le Monde.

Par ailleurs, dans son livre – voir les pages 164 à 168 –, Claire Mauss-Copeaux met en doute le récit que Maurice Faivre a donné comme témoignage des événements d’Aïn Abid. Dans un texte mis en ligne sur le site EtudesColoniales8 le 21 janvier dernier, deux jours après que le livre ait été disponible en librairie, Maurice Faivre reconnaît : «Je n’ai donc pas été témoin des atrocités d’Aïn Abid». Cette déclaration importante ayant disparu du site EtudesColoniales, nous la reprenons ci-dessous dans son intégralité.

[Mis en ligne le 2 mars 2011, mis à jour le 17]

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Soulèvement et répression du Nord-Constantinois (août 1955)

“Algérie, 20 août 1955”, par Claire Mauss-Copeaux

Que s’est-il exactement passé en Algérie, le 20 août 1955, quand, à midi précis, des soldats de l’Armée de libération nationale, branche armée du FLN, appuyés par la population, ont attaqué simultanément les agglomérations situées dans le quadrilatère délimité par Collo, Philippeville, Guelma et Constantine ? Les Algériens ont-ils commis un massacre généralisé ? Quelle a été l’ampleur de la répression qui a suivi ?…

Claire Mauss-Copeaux a repris ces questions qui portent sur un épisode important de la guerre d’Algérie. Au terme d’une longue et minutieuse recherche, croisant des archives mal connues avec des témoignages de survivants des deux bords, elle publie aujourd’hui un livre qui renouvelle la connaissance de ces événements tragiques, en éclairant des zones d’ombres, sources de rumeurs infondées. Elle établit l’ampleur démesurée des représailles exercées sur les Algériens au cours des semaines qui ont suivi le 20 août 1955.
Comme quelques autres, elle pense que si l’historien doit décrire les faits, il ne peut pas occulter les souffrances
endurées et exprimées par les protagonistes eux-mêmes.

Nous reprenons ci-dessous l’introduction de ce livre.

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L'Echo d'Alger des 21-22 août 1955.
Soulèvement et répression du Nord-Constantinois (août 1955)

retour sur le 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois

L’insurrection du Nord-Constantinois, le 20 août 1955, est un moment important de la guerre d’Algérie. Ce jour-là, une trentaine d’agglomérations de la région de Philippeville (aujourd’hui Skikda) ont été attaquées de façon simultanée. La répression qui s’ensuivit fut terrible…

Claire Mauss-Copeaux vient de terminer une recherche sur ces événements qui n’avaient jusqu’à présent pas été analysés par des historiens.
Le résultat de son travail fait l’objet d’un livre, Le 20 août 1955 en Algérie, insurrection, répression, massacres, qui sera disponible en librairie courant janvier 2011.

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Cimetière de Collo (Source de la photo)
De 2007 à 2012

Les cimetières chrétiens d’Algérie, lieux de mémoire et d’histoire, par Claire Mauss-Copeaux

Patrimoine d’une société, les cimetières participent à la mémoire et à l’histoire de l’humanité. Le respect des lieux construit le lien entre les groupes qui ont pu s’affronter et qui tiennent à léguer à leurs enfants un avenir partagé de paix et d’amitié.
L’historienne Claire Mauss-Copeaux rend compte de ses visites de plusieurs cimetières chrétiens en Algérie.

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Les exactions : torture, viols, exécutions extrajudiciaires

la violence est au coeur des mémoires, par Claire Mauss-Copeaux

Déchirés entre l’impossible oubli et la mémoire impossible de cette « guerre sans nom », les récits des appelés de la guerre d’Algérie ont été longtemps retenus. L’historienne Claire Mauss-Copeaux a travaillé sur leur mémoire. Comment ont-ils vécu cette guerre et ses dilemmes moraux ? Comment vivent-ils aujourd’hui avec le souvenir de ces années de conflit ?

En interrogeant des appelés, Claire Mauss-Copeaux a mené une enquête de plusieurs années. Elle a conduit progressivement ses interlocuteurs à se confier; elle a décelé, au fil des mots, les ambiguïtés, les contradictions, les lapsus ; elle a traduit leurs silences, leurs hésitations. Elle a confronté ce matériau avec d’autres sources historiques, mesurant les forces et les limites du souvenir.
Vous trouverez ci-dessous un extrait de son ouvrage «Appelés en Algérie, la parole confisquée» 9.

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