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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Christiane Taubira

Le gouvernement ne veut pas entendre parler de délit de faciès

On s »était réjoui trop vite de la décision de la cour d’appel de Paris qui, le 24 juin 2015, avait condamné l’État dans une affaire de « contrôles au faciès» : on pensait y voir le début de la réalisation
de l’engagement présidentiel N° 30 de François Hollande.

Hélas ! … il faut aujourd’hui déchanter : le gouvernement a décidé de se pourvoir en cassation contre les condamnations alors prononcées contre l’État.

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Tropiques amers.
La reconnaissance de l'esclavage

Création le 10 mai 2006 d’une journée des mémoires de la traite négrière,
de l’esclavage
et de leurs abolitions

Le 30 janvier 2006, Jacques Chirac, président de la République, annonçait que le 10 mai serait chaque année « Journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions ». Nous vous proposons ci-dessous de larges extraits de son allocution du 10 mai 2006 au jardin du Luxembourg. Une cérémonie officielle s’y déroulera à nouveau en 2007, en présence de Nicolas Sarkozy, nouvellement élu président de la République. Opposé à la « repentance » durant sa campagne, il y participera néanmoins.

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Légiférer sur l'histoire ?

Quarante députés UMP demandent l’abrogation d’un article de la loi Taubira

Dans une lettre adressée à Jacques Chirac, le 5 mai 2006, quarante députés UMP, avec à leur tête le député UMP des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, avancent qu’il conviendrait d’abroger l’article 2 de la « loi Taubira« . Nous reproduisons le communiqué que Lionnel Luca a publié, le 12 décembre 2005, en défense de la loi du 23 février 2005, ainsi que cette demande et diverses réactions qu’elle a provoquées. De son côté, Christiane Taubira déclare ne pas comprendre les « polémiques sur les tragédies humaines ».

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Extraits des débats à l’Assemblée nationale, le 29 novembre 2005

Alors que la préparation de la loi du 23 février 2005, commencée dès 2003, s’est déroulée dans la plus grande discrétion, les critiques qui lui ont été adressées après sa publication ont été reprises par des députés. Ci-dessous, à l’occasion du débat sur l’abrogation de l’article 4 de cette loi, lors de la séance du 29 novembre 2005, les déclarations de Christiane Taubira et de Victorin Lurel dans leur intégralité et des extraits des déclarations d’autres députés. L’ensemble des débats a été publié sur le site de l’Assemblée nationale.

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Débat à Aix-en-Provence en juin 2005 sur la loi du 23 février 2005

Sur le thème « Non au mépris de l’Histoire et des victimes », une conférence-débat est organisée par la LDH le 15 juin 2005 à la faculté des Lettres d’Aix-en-Provence. Elle réagit à la loi du 23 février 2005 qui stipule que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord », oubliant les souffrances des peuples colonisés par la France, notamment des Algériens. Les seules victimes évoquées dans la loi sont des Français et la République continue à garder un silence prudent sur les crimes commis à l’occasion de ce conflit. Alors que de nombreuses personnes issues des anciennes colonies subissent des discriminations inacceptables, cette loi cherche à imposer une vérité officielle aux enseignants et aux chercheurs.

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Christiane Taubira accuse de mauvaise foi ceux qui comparent la loi du 23 février 2005 à celle qu’elle a fait voter sur l’esclavage

Dans un communiqué de presse du 22 avril 2005, Christiane Taubira dénonce les comparaisons fallacieuses entre la loi du 23 fév 2005 qui prescrit aux enseignants de montrer les « aspects positifs » de la colonisation et la loi du 21 mai 2001 reconnaissant que la traite négrière et l’esclavage constituent un crime contre l’humanité. Alors qu’il n’y a dans cette dernière aucune injonction sur la façon d’introduire cette histoire, l’article 4 de la loi du 23 février 2005 commande aux enseignants de diffuser une vision « positive » de l’œuvre coloniale, ce qui s’apparente à la sommation d’une histoire officielle.

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La « loi Taubira »

La loi « tendant à la reconnaissance, par la France, de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité » a été adoptée le 21 mai 2001, à la suite du dépot à l’Assemblée nationale, le 22 décembre 1998, d’une proposition de loi de Christiane Taubira, députée de la Guyane. Deux ans et demi se sont déroulés entre le dépôt du projet et son adoption. Nous reproduisons le texte intégral de cette loi dite « loi Taubira » ainsi que plusieurs articles publiés à son sujet dans le quotidien Libération.

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