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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Christian Vanneste

Michèle Tabarot
Les pieds-noirs « nostalgériques »

Michèle Tabarot, chantre du “passé glorieux de la France en Algérie”

Le député Jean Leonetti raconte que, à l’occasion d’une réunion de rapatriés, une femme âgée lui a déclaré : « Nous voudrions que vous arriviez, un jour, à dire à l’Assemblée nationale que ce que nous avons fait collectivement, en Algérie, c’était bien1. »

On comprend cette personne qui, comme beaucoup d’autres ayant vécu ce drame, n’a pas de responsabilité individuelle dans les inégalités du système colonial ni dans les atrocités commises à l’occasion de cette guerre. Mais ceux qui aujourd’hui détiennent un mandat politique ont le devoir, sinon de dire la vérité, du moins de ne pas énoncer des contre-vérités.

En raison du rôle qu’elle a joué dans l’adoption de la loi du 23 février 2005, Michèle Tabarot porte une lourde responsabilité dans la réécriture mensongère de la période coloniale en Algérie.

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Extraits des débats à l’Assemblée nationale, le 29 novembre 2005

Alors que la préparation de la loi du 23 février 2005, commencée dès 2003, s’est déroulée dans la plus grande discrétion, les critiques qui lui ont été adressées après sa publication ont été reprises par des députés. Ci-dessous, à l’occasion du débat sur l’abrogation de l’article 4 de cette loi, lors de la séance du 29 novembre 2005, les déclarations de Christiane Taubira et de Victorin Lurel dans leur intégralité et des extraits des déclarations d’autres députés. L’ensemble des débats a été publié sur le site de l’Assemblée nationale.

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