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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Christian Estrosi

Christian Estrosi refuse de participer aux commémorations des accords d’Evian

Président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et maire Les Républicains de Nice, Christian Estrosi refuse de participer aux cérémonies organisées le 19 mars, en commémoration des accords de 1962. Il refuse même d’y être représenté.

Le 19 mars est officiellement « journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». Mais cette date est contestée par des politiques et des associations, notamment de harkis et de pieds-noirs. Pour la première fois, cette année, le président de la République, François Hollande, participera aux célébrations.

Ci-dessous le communiqué de protestation publié par le comité régional PACA de la LDH.

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Villes du Midi et mémoire de l'Algérie française

Le mémorial de Théoule inauguré par Christian Estrosi

Il est légitime que les familles honorent leurs morts, que des lieux soient créés où elles puissent se retrouver pour évoquer le souvenir de celles et ceux qui les ont quittées.

Mais il est inadmissible que ces lieux soient détournés de leur finalité et utilisés pour glorifier l’action de ceux qui dans le passé ont pris des armes contre la République pour tenter de la renverser. C’est un devoir pour tout élu de respecter cette règle, et pour les autorités de la faire respecter.

Il est déplorable que des élus participent à des hommages rendus aux quatre fusillés de l’OAS et que les monuments prévus à cet effet se multiplient à Toulon, Marignane, Perpignan, Béziers, Aix-en- Provence, etc. Une cérémonie qui s’est déroulée récemment à Théoule-sur-Mer (Alpes maritimes) illustre cette dérive : Christian Estrosi, député maire de Nice, a participé à l’inauguration officielle d’un mémorial dédié à Notre-Dame d’Afrique qui glorifie la mémoire des « cent deux combattants de l’OAS morts au combat » – un combat qu’ils menaient contre la France !

[Mis en ligne le 17 mai 2014, mis à jour le 18]

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Christian Estrosi inaugure la statue de de Gaulle, le 18 juin 2011 à Nice
1962, la fin de la guerre d'Algérie

Estrosi, “insoumis” par calcul

La volonté de récupérer des voix demande quelques contorsions et oblige à ne pas craindre les contradictions. Les prises de position de Christian Estrosi en constituent l’illustration.

Le 18 juin 2011, Christian Estrosi avait inauguré une statue du général de Gaulle. Le 20 octobre dernier, il clôturait un rassemblement de pieds-noirs en lançant un vibrant : « Vive l’Algérie française ! ». Aujourd’hui, il annonce qu’il n’appliquera pas la loi qui a institué le 19 mars Journée nationale du souvenir […] à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, comme le préfet des Alpes-Maritimes le lui a rappelé.

[Mis en ligne le 27 février 2013, mis à jour le 17 avril]

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Le maire de Nice commémore la fin de la guerre d’Algérie à sa façon.
1962, la fin de la guerre d'Algérie

Nice, capitale de l’Algérie française

«Et qui dira la fraternité réelle, le compagnonnage des êtres de toutes conditions, la compréhension réciproque et les centres d’intérêts partagés, le respect mutuel entre les communautés, les affinités, les enthousiasmes communs ? 1»

C’est un hymne à l’Algérie française qu’a prononcé Christian Estrosi, le 30 juin 2012, en inaugurant un monument d’hommage aux «Français de l’autre rive». Le maire de Nice sait que les nostalgériques constituent une fraction importante de son électorat…

Il est difficile de ne pas déraper et de ne pas finir dans le burlesque, quand on tient un double langage … C’est ce qu’il est advenu au maire de Nice, le 20 octobre, quand il s’est écrié “Vive l’Algérie française !”.

[Mis en ligne le 4 juillet 2012, mis à jour le 24 octobre]

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Colloque LDH de Nice en février 2012 : lettre ouverte d’André Nouschi à Christian Estrosi

André Nouschi, «Juif, Pied noir » et professeur d’histoire, a été scandalisé par le communiqué de Christian Estrosi manifestant son opposition au colloque organisé par la Ligue des droits de l’Homme les 10 et 11 février derniers. Il a adressé le texte ci-dessous au Patriote Côte d’Azur qui l’a publié dans le courrier des lecteurs de son édition du 17 février 2012.

Après ce texte qu’André Nouschi nous autorise à reprendre comme une lettre ouverte au maire de Nice, vous pourrez prendre connaissance du compte-rendu du colloque de la LDH publié dans le même numéro de cet hebdomadaire, puis de la lettre de soutien qu’André Nouschi avait adressée fin janvier au collectif Non à un hommage officiel à Bigeard.

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quand Estrosi se fait balader par un Français d’Algérie

Il est bien connu au bord de la Méditerranée que, dès qu’une association de la nébuleuse pied-noir commence à froncer les sourcils, les politiques se mettent au garde-à-vous, de peur sans doute de perdre quelques voix au cours des élections à venir… quitte à se ridiculiser.

C’est la mésaventure qui vient d’advenir à Christian Estrosi, maire de Nice : la LDH a refusé de surseoir au colloque qu’elle a organisé les 10 et 11 février derniers. Elle a maintenu le colloque prévu et la rencontre s’est fort bien déroulée – on peut sans exagération parler de succès. Mais d’autre part la question se pose maintenant de l’existence de l’association U.N.F.A.N. au nom de laquelle le maire de Nice avait été sollicité : la consultation du JO Associations comporte en effet la mention de sa dissolution à la date du 23 août 2007 (voir ci-dessous) !

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la LDH a refusé la censure de Christian Estrosi

L’arrivée à Nice de 40 000 pieds-noirs et harkis au début des années 1960 a été un événement important, justifiant le choix de cette ville pour l’organisation par la LDH, le 11 février 2012, d’un colloque sur le thème “Algérie 1962, pourquoi une fin de guerre si tragique ?” Cette journée de rencontre avait été précédée la veille d’une représentation de l’émouvant Contraire de l’amour, adaptation par Dominique Lurcel du Journal de Mouloud Feraoun.

Le 9 février, Christian Estrosi, maire de Nice, avait demandé à la LDH de “surseoir à la tenue de ce colloque”, au motif que celui-ci ne s’inscrit pas dans “l’esprit” de la commémoration organisée par sa municipalité. La LDH, qui a toujours agi dans le respect des victimes de ce conflit, a refusé de céder à une telle incongruité et le colloque s’est déroulé comme prévu. Environ 200 personnes ont participé à des échanges sur lesquels nous reviendrons. Une journée particulièrement riche que les noms d’oiseaux lancés par une vingtaine de “nostalgériques” venus en perturbateurs n’ont pu gâcher. Les différents intervenants sont notamment revenus sur le rôle de l’OAS.

Ci-dessous, un communiqué émanant de la mairie de Nice, suivi de la réaction de la section de Nice de la LDH, et de la lettre que Pierre Tartakowsky, président de la LDH, a adressée au maire de Nice et au ministre de l’Intérieur. Vous compléterez ces informations en consultant la page qui expose comment Estrosi s’est fait balader par un Français d’Algérie.

[Mis en ligne le 9 février 2012 à 19h45, mis à jour le 12 à 11h30]

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