Toulon et Cagnes-sur-Mer : contestation de cérémonies commémorant les “barricades d’Alger”
Plusieurs associations protestent contre les célébrations en région Provence-Alpes-Côte d’Azur du 50e anniversaire des Barricades de janvier 1960 à Alger1. Ces tragiques journées apparaissent en effet comme le début d’une guerre civile qui culmina avec le putsch des généraux d’avril 1961, avant de se poursuivre par le combat sans issue de l’OAS qui devait anéantir toute chance d’un règlement humain de la guerre d’Algérie.
A la suite des communiqués de l’ANPNPA, de l’ANPROMEVO et de l’association Les amis de Max Marchand de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons, nous reprenons une tribune dans laquelle les présidents des deux dernières associations s’interrogent devant «la mise en œuvre d’une politique de mémoire adossée à la valorisation du fait colonial». Ils demandent si «la France ne serait pas entrée en voie de repentance pour avoir permis la décolonisation de l’Algérie ?».