Hélie Denoix de Saint-Marc s’est éteint ce lundi matin, 26 août 2013, à l’âge de 91 ans. Entré dans la Résistance en février 1941, il a été déporté en 1943 au camp de Buchenwald.
Son nom reste attaché aux guerres d’Indochine et d’Algérie. Il a notamment été chef de cabinet, chargé des relations avec la presse, du général Massu, pendant la bataille d’Alger en 1957. Lors du putsch d’Alger d’avril 1961, il était commandant par intérim du 1er régiment étranger de parachutistes (REP, Légion étrangère) qui a été le fer de lance du putsch manqué. Condamné le 5 juin 1961 à dix ans de détention criminelle, il a été gracié en décembre 1966. C’est Nicolas Sarkozy qui l’a pleinement réhabilité en le nommant Grand’Croix de la Légion d’honneur en novembre 2011.
Vous trouverez sur ce site un article datant de 2007, « Hélie Denoix de Saint-Marc ou la fabrication d’un mythe », où Gilles Manceron pose la question de son rôle exact au moment du putsch et met en évidence son attitude ambiguë vis-à-vis de l’OAS.