
« Pierre, feuille, ciseaux ! La discrète mise au pas de “Révolution africaine” », par Christian Phéline
« Une passionnante enquête sur les rapports entre le pouvoir et la presse dans l’Algérie de parti unique ». Mohammed Harbi.
« Une passionnante enquête sur les rapports entre le pouvoir et la presse dans l’Algérie de parti unique ». Mohammed Harbi.
Toutes les résistances au colonialisme sont légitimes, celle des Palestiniens comme jadis celle des Algériens. Sans qu’on puisse négliger la question des moyens employés. Par Gilles Manceron.
Mohand Saïd Lechani (1893-1985) fut un enseignant algérien animé par la passion du progrès après la lecture des articles de Jaurès, pionnier des pédagogies nouvelles, défenseur des droits des femmes, engagé à la Ligue des droits de l’Homme, qui a vécu ensuite dans l’Algérie indépendante.
Un travail d’histoire collectif sur les archives de René Basset, savant orientaliste
Le débat sur Albert Camus ouvert par « Oublier Camus » se poursuit avec cette recension très critique du livre d’Olivier Gloag par Nedjib Sidi Moussa.
Comment l’Empire ottoman et les empires coloniaux se sont-ils articulés et affrontés ? Et comment ont-ils fini sans vraiment finir ? Réflexions croisées de quatre historien.ne.s
Israël est un État colonial. Il présente des analogies et des dissemblances avec les expériences coloniales européennes. Mediapart a recueilli les analyses d’historien.ne.s sur cette question complexe.
Dix jeunes Algérien.ne.s se livrent sur l’héritage de l’Algérie post-62, trop souvent méconnue en France. C’est la journaliste franco-algérienne Leïla Berrato qui nous les présente. Écouter ici
« Ratonnade » : ce mot terrible revient depuis peu dans le débat public pour qualifier l’expédition de groupuscules néo-nazis dans un quartier populaire de Romans-sur-Isère le 25 novembre 2023. L’historien Alain Ruscio rappelle ici qu’il s’agit d’un mot du racisme colonial, forgé au XXème siècle en Algérie à partir de « raton », une injure animalisant les colonisés.
Qui connait le royaume de Koukou ? Situé dans le massif du Djurdjura, dans la province ottomane d’Alger, il entretint des relations diplomatiques avec les Habsbourg d’Espagne. Dans Koukou, le
Les éditions La Fabrique publient le 15 septembre 2023 Oublier Camus, par Olivier Gloag. Ce dernier y relève « l’attachement viscéral de Camus au colonialisme et au mode de vie des colons qui traverse ses trois romans majeurs, L’Étranger, La Peste et Le Premier Homme » et analyse les « récupérations » d’un auteur mythifié, autant « attaché aux acquis sociaux du Front populaire qu’à la présence française en Algérie ». Dans un article publié en juillet 2023 par Orient XXI, la journaliste et chercheuse en littérature Sarra Grira voit dans son dernier roman inachevé, Le Premier homme, « une vision mythologique de la conquête coloniale, qui relève de l’imaginaire réactionnaire ». Après d’autres lectures de certaines œuvres de cet écrivain, nous reviendrons sur les débats qu’elles suscitent.
Pierre Bourdieu fit son service militaire dans l’Algérie en guerre, notamment dans le service de propagande de Robert Lacoste, en pleine « bataille d’Alger », puis y enseigna à Alger. L’importance de ce séjour de 1955 à 1958 dans son œuvre – on a pu parler d’une « matrice algérienne » de celle-ci – est l’objet d’une « enquête » dans un très riche récit graphique de Pascal Génot et Olivier Thomas, publié en septembre 2023 aux éditions Steinkis. Nous présentons également deux autres livres publiés sur la question en 2022 : Pierre Bourdieu en Algérie (1956-1961). Témoignages, par Tassadit Yacine, aux éditions du Croquant, et Combattre en sociologue. Pierre Bourdieu et Abdelmalek Sayad dans une guerre de libération (Algérie, 1958-1964), par Amin Perez, aux éditions Agone.