Les deux chambres réunies du Parlement algérien ont adopté, mercredi 12 novembre, une révision de la constitution dont l’objet principal était de permettre au président algérien, Abdelaziz Bouteflika, 71 ans, de briguer un nouveau mandat, mais qui a touché d’autres points.
Concernant l’écriture de l’histoire la constitution algérienne déclare maintenant :
« L’histoire étant la mémoire et le patrimoine commun de tous les Algériens, nul n’a le droit de se l’approprier et de l’instrumentaliser à des fins politiques. Il appartient donc à l’Etat d’assurer la promotion de son écriture, de son enseignement et de sa diffusion. »
Avec Mohammed Harbi qui s’est prononcé pour une histoire dénationalisée et apaisée, une partie de la presse algérienne réagit en revendiquant pour les Algériens le droit de connaître leur histoire sans restriction et sans intervention de l’Etat.