
Abdelkader Rahmani, officier FSNA – Français de souche nord-africaine – de l’armée française
Après avoir participé à la libération de la France, Abdelkader Rahmani s’engage dans l’armée française.
Au printemps 1957, il est embastillé pour avoir officiellement demandé à ne pas avoir à se battre contre ses frères qui luttaient pour l’indépendance de leur pays.Il occupe une cellule dans laquelle le général de Bollardière, seul officier supérieur à avoir condamné ouvertement la torture, lui succédera.
Après différentes péripéties, l’armée le place, le 2 février 1959, dans la position de non-activité par retrait d’emploi. Il y sera maintenu plus de quinze ans.
Sa carrière brisée ne sera jamais reconstituée, contrairement à celles des putschistes qui avaient tourné leurs armes contre la République, et qui ont pu bénéficier de la loi d’amnistie du 3 décembre 1982.
Aucune indemnité ne lui sera versée, contrairement aux activistes de l’OAS qui ont bénéficié de l’article 13 de la loi du 23 février 2005.
Ci-dessous, la reprise d’un article d’Hélène Bracco publié dans le n°159, juillet-septembre 2009, de la revue Gavroche1.