Le 28 février 2023,
à Paris, à l’Ecole normale supérieure
La soirée d’hommage à Sadek Hadjerès annulée au Centre Culturel Algérien se tient à l’Ecole normale supérieure le 28 février 2023 (ENS, 29, rue d’Ulm, 75005 Paris, salle Jean Jaurès). Avec la projection d’extraits d’entretiens et d’interventions de Sadek Hadjerès et une table ronde avec Malika Rahal, Alain Ruscio, Ali Guenoun et Gilles Manceron, historien(ne)s, Michèle Audin, fille de Maurice Audin et autrice de Une vie brève (Gallimard, 2012), et Aliki Papadomichelaki-Hadjerès.
Elle est organisée par le Maghreb des films, l’Association Josette et Maurice Audin et l’association Histoire coloniale et postcoloniale, avec le soutien de La contemporaine, de Virtuel production et des Cahiers d’histoire. Elle sera entièrement filmée par le réalisateur François Demerliac.
Sadek Hadjerès, mort à Paris en novembre 2022, était né en 1928 en Kabylie. Il a rejoint avant même son baccalauréat le mouvement indépendantiste algérien (le Parti du peuple algérien-Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, PPA-MTLD), à la veille des manifestations de mai 1945 dans le Constantinois dont la répression violente a marqué une étape essentielle dans la prise de conscience nationale en Algérie. Il a été exclu de ce mouvement dirigé alors par Messali Hadj après avoir posé, avec d’autres, la question de la démocratie en son sein et de sa prise en compte du pluralisme ethnolinguistique en Algérie. Il a rejoint dans les années 1950 le Parti communiste algérien et fait partie de sa direction qui a participé à la lutte armée pour la libération de l’Algérie. Après l’indépendance, il est devenu un opposant aux dérives antidémocratiques du pouvoir militaire.
• L’annonce de cette soirée par le Maghreb des films
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• La page de notre site publiée le 5 novembre 2022
après le décès de Sadek Hadjerès
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du parti communiste algérien à la lutte armée d’indépendance et le rôle de Maurice Audin, par Sadek Hadjerès
par Mehdi Lallaoui, montage par Hubert Rouaud.
Mise à jour du texte ci-dessous de Gilles Manceron le 18 février 2019, suite aux précisions apportées par Mohamed Rebah et Sadek Hadjerès.
Avant l’adhésion de Sadek Hadjerès au PCA en 1951, son premier engagement avait été, en 1944, à l’âge de 16 ans, au PPA/MTLD1. En 1949, il avait été exclu de ce parti pour avoir voulu, avec deux autres militants, poser en termes politiques la question de la nation algérienne et du nécessaire pluralisme en son sein2. A la fois du pluralisme ethno-linguistique — prenant en compte en particulier l’existence du fait minoritaire berbère au sein de la nation algérienne — ; et du pluralisme politique — tenant compte de l’existence de partis ou de courants distincts au sein du mouvement national algérien3.
Avant le début des années 1950, les rencontres de Sadek Hadjerès avec des militants communistes d’origine européenne l’avaient dissuadé d’adhérer au PCA. Alain Ruscio, dans son ouvrage, Les communistes et l’Algérie, des origines à la guerre d’indépendance, 1920-1962 (éditions La Découverte, février 2019), relève que, pour ce jeune lycéen puis étudiant en médecine, le discours sur la société algérienne des communistes d’origine européenne, très majoritaires alors dans le PCA, affirmant que l’Algérie ne pourrait jamais être indépendante, l’en avait tenu éloigné, lui qui était persuadé de l’existence d’une nation algérienne et de l’aspiration à l’indépendance d’un nombre important de ses habitants :
Dans ses Mémoires, Sadek Hadjerès raconte cette anecdote. En 1943 (il est alors jeune militant du PPA), il engage le débat avec un militant, Gachelin « un des Européens communistes les plus sympathiques et les plus actifs du village ». Pourquoi, lui demande-t-il, parais-tu « si tiède envers la revendication d’indépendance ? ». Gachelin rétorque : « Ëtes-vous sûrs que l’indépendance est une bonne chose pour vous ? Vous auriez plus de liberté avec une France socialiste. Dans tous les cas, vous, les musulmans, vous n’y arriverez jamais. — Mais pourquoi donc ? — Parce que vos femmes sont voilées ! » Derrière cet échange se cachait un véritable choc des cultures : même ce « communiste actif et sympathique » ne pouvait jamais imaginer une sortie de la situation coloniale à l’initiative des musulmans, soit de neuf Algériens sur dix… Combien étaient-ils, les militants européens d’Algérie dans ce cas ?4 »
Le front algérien et l’évolution de l’orientation du PCA
Une évolution s’est dessinée néanmoins à partir de 1947 au sein du PCA, avec l’adoption à son 4e congrès d’un rapport du premier secrétaire, Larbi Bouhali, qui proposait de « transformer l’Algérie de colonie qu’elle est en pays libre » et de former pour cela un « Front national démocratique algérien, pour la liberté, la terre et le pain5 ». Cette évolution s’est poursuivie lors du 5e congrès, du 26 au 29 mai 1949, qui a lancé un Appel au peuple algérien6, et surtout du 6e congrès, du 21 au 23 février 1952, qui a adopté un rapport intitulé « Action unie sur le sol national pour une Algérie libre et indépendante7 », où l’objectif de l’indépendance est clairement désigné8.
C’est cet infléchissement de l’orientation politique du PCA qui a fait qu’en 1951, Sadek Hadjerès a adhéré à ce parti. Il avait alors commencé des études de médecine à Alger et était devenu en 1950 le président de l’Association des étudiants musulmans d’Afrique du Nord (AEMAN), dont le siège, le foyer d’étudiants de La Robertsau, dans les hauts d’Alger, au Telemly, était le lieu de nombreux débats très ouverts sur l’avenir de l’Algérie et sur les problèmes internationaux. Au sein du PCA, il a pris rapidement des responsabilités : élu à son comité central en 1952, il l’a été, en 1955, à son bureau politique et à son secrétariat.
C’est le moment où un Front algérien pour la défense et le respect des libertés (FADRL) est constitué entre les Ouléma9, l’UDMA10, le PPA/MTLD et le PCA. Son assemblée constitutive a lieu le 5 août 1951 au cinéma Donyazad à Alger, rue de Constantine (aujourd’hui rue Abane Ramdane), en bas de la Casbah. Sadek Hadjerès y a assisté et se souvient de l’enthousiasme suscité par les déclarations des orateurs en faveur d’une Algérie libre du joug colonial où tous ses habitants auraient leur place. Le plus éloquent à défendre cette idée étant le représentant des Ouléma, Larbi Tebessi, qui déclara : « Ce Front ne demande à personne s’il est musulman, chrétien ou juif. Il ne lui demande que ceci : es-tu décidé à lutter pour le droit et à combattre pour la liberté ?… Nous ne faisons pas de différence entre Algériens de naissance et de cœur. Nous ne faisons pas différence entre Fatima et Marie11… »
Le PCA, persistant dans sa volonté d’unité avec les trois courants nationalistes, a participé avec eux à l’été 1953 aux obsèques des victimes de la répression meurtrière du 14 juillet 1953, à Paris, place de la Nation, du cortège du PPA/MTLD, après le transport de leurs corps depuis la France dans leurs différents villages d’origine12. Le 12 novembre 1953, il a publié dans son journal Liberté un appel solennel pour un « Front national démocratique algérien13 ».
Cet appel à la lutte pour l’indépendance et cette volonté d’unité avec les Ouléma, l’UDMA et le PPA/MTLD a provoqué le ralliement au PCA de toute une génération de jeunes militants algériens, dont certains ont d’abord milité au sein de l’Union de la jeunesse démocratique d’Algérie (UJDA)14 — tels Ahmed Khellef, Ahmed Akkache, William Sportisse, Nour Eddine Rebah ou Mustapha Saadoun — et d’autres ne sont pas passés par l’UJDA, comme l’étudiant en médecine Mohammed (Abdelhamid) Gherab, membre du bureau de l’AEMAN, ou Boualem Khalfa, Abdelhamid Benzine, Hamou Kraba et Abdelkader Guerroudj, provenant de plusieurs régions d’Algérie. Tous participeront ensuite à la guerre d’indépendance algérienne. Mais, comme l’a expliqué en 2009 un autre membre de la direction d’alors du PCA, Ahmed Akkache : « Les communistes, qui n’avancent que lentement dans leur politique d’algérianisation, pourtant recommandée depuis longtemps par le Komintern15, sont paralysés par les pesanteurs de la composante européenne de leur parti, en majorité réticente à l’égard de l’idée de nation algérienne et d’indépendance16 ». Il faut compter aussi sur le poids de l’influence du PCF, dont le PCA a longtemps été formellement la structure locale en Algérie, car le parti français avait tendance à estimer que c’était à ses propres instances — notamment via les délégués successifs qu’il envoyait dans ce territoire comme « instructeurs » auprès des communistes algériens — de fixer l’orientation politique des communistes en Algérie, et cette orientation était subordonnée aux choix politiques du PCF pour la France.
Les lendemains du 1er novembre 1954
Le déclenchement de l’insurrection par le FLN a créé cependant une situation nouvelle qui a eu des répercussions décisives au sein du PCA. Au lendemain du 1er novembre 1954, à son secrétariat, siégeaient avec Hadjerès : Larbi Bouhali, Bachir Hadj Ali, Paul Caballero, Ahmed Akkache et André Moine17. Les militants de ce parti d’origine autochtone, Larbi Bouhali, Bachir Hadj Ali, Ahmed Akkache et Sadek Hadjerès, ainsi que Paul Caballero, né en Algérie dans une famille d’origine européenne, étaient favorables à ce que le PCA s’y engage pleinement. Hadjerès et Hadj Ali avaient, avant même le déclenchement de l’insurrection, noué des contacts avec certains de ceux qui la préparaient, tel Omar Ouamrane, qu’ils ont rencontré, en compagnie de Larbi Ben M’hidi, en juin 1954 dans le restaurant, rue Auber, à Alger, de Akli Saïd, qui préparait avec Omar Ouamrane l’intendance des premiers maquis FLN de Kabylie18. A la veille du 1er novembre 1954, ils s’étaient rendus en Kabylie et avaient compris ce qui se préparait. Au lendemain de l’insurrection, sur le trajet de retour vers Alger, Sadek Hadjerès se souvient que Bachir Hadj Ali ne cessait de répéter : « Pourvu que ça tienne… pourvu que ça tienne ! » Leur opinion était partagée par la plupart des membres du bureau politique, qui a publié, dès le 2 novembre 1954, une déclaration entièrement consacrée à la dénonciation de la répression et soutenant les aspirations nationales des Algériens pour l’indépendance19 — contrairement à sa prise de position, par exemple, au lendemain du 8 mai 1945 où il s’en était pris, en même temps que le PCF, aux nationalistes algériens accusés d’être responsables des violences.
Cette position du PCA était différente de celle prise le 8 novembre par le PCF, qui, quant à lui, continuait à s’en prendre, sans les nommer, aux actions des nationalistes algériens du FLN20. Alain Ruscio écrit : « On sait aujourd’hui que le parti algérien dépêcha d’urgence à Paris l’un de ses responsables les plus influents, Bachir Hadj Ali. Celui-ci aurait déconseillé la formule « recours à des actes individuels » à ses camarades français. Il aurait été reçu par Jeanette Vermeersch, écouté poliment, mais non invité à participer à la réunion du secrétariat qui suivit immédiatement et qui maintint la formule21 ».
Dans ce contexte, explique Sadek Hadjerès, il s’est produit au cours de l’année 1955 une accélération du processus d’autonomisation du PCA par rapport au « grand frère » que constituait le PCF22. Un processus d’autonomisation qui — on l’a vu — avait commencé au début des années 1950, mais Sadek Hadjerès souligne qu’un tournant majeur a été opéré durant cette année 1955, quand le secrétariat du PCA a décidé qu’André Moine, qui apparaissait comme le délégué du PCF au sein du PCA, cesserait, en mars, d’être membre du secrétariat, puis, en mai, de siéger au bureau politique23. On lui reprochait notamment d’avoir contribué à faire échouer le rapprochement du PCA avec les Ouléma, l’UDMA et le PPA/MTLD, de 1952 à 1954, dans le cadre du « front algérien », en préconisant que le PCA se limite à transposer les journées d’action, uniquement sociales, décidées en France par le PCF et en s’opposant à ce qu’il qualifiait de « dérives nationalistes » du « front algérien » défendu par les autres membres du secrétariat. Il employait le terme de « provocation » au sujet du 1er novembre et de ses suites et s’était opposé à ce que le militant du PCA de Biskra, Maurice Laban, ami d’enfance de l’un des chefs du FLN, Mostefa Ben Boulaïd, rejoigne à sa demande les maquisards FLN dans l’Aurès24.
L’entrée du PCA dans la lutte armée
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- Le parti du peuple algérien (PPA) était le principal parti nationaliste d’Algérie, qui était la continuation de l’Etoile Nord-Africaine (ENA), fondée en 1925, dont les premiers dirigeants étaient Abdelkader Hadj Ali puis Messali Hadj, qui était membre du Front populaire puis interdit par celui-ci en 1937. De nouveau dissout en 1946, le PPA a continué son action sous le nom de Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). La plupart des fondateurs du FLN en 1954 en étaient issus.
- En 1948-49, trois jeunes membres du PPA-MTLD, Sadek Hadjerès, Mabrouk Belhocine et Yahia Henine, ont publié sous le pseudonyme collectif de « Idir El Watani » une brochure intitulée Vive l’Algérie qu’ils concevaient comme une base de discussion soumise à la direction et aux militants du parti. Rééditée par la revue Soual, n°6, en 1987, mise en ligne sur le site Socialgérie le 20 novembre 2009, le fac simile et le texte numérisé de cette brochure y sont téléchargeables.
- Sur les prémices de cette crise, voir : Sadek Hadjerès, Quand une nation s’éveille, Mémoires : tome 1 : 1928-1949, essai annoté et postfacé par Malika Rahal, Inas éditions, 2014, chapitre 11, « La crise éclate en milieu étudiant », pages 335 à 380. Voir aussi la thèse de Ali Guenoun, « Une conflictualité interne au nationalisme radical algérien : « la question berbére-kabyle » de la crise de 1949 à la lutte pour le pouvoir en 1962. », soutenue le 17 septembre 2015 à Paris 1.
- Voir Alain Ruscio, Les communistes et l’Algérie, des origines à la guerre d’indépendance, 1920-1962, éditions La Découverte, février 2019, p. 43.
- Larbi Bouhali, En avant pour une Algérie libre, unie et démocratique. Rapport au 4e congrès du PCA, 17-19 avril 1947, éditions Liberté, Alger, 1947, p. 9 à 22.
- Liberté, n° 312, du 2 juin 1949.
- Larbi Bouhali, Action unie sur le sol national pour une Algérie libre et indépendante. Rapport au 6e congrès du PCA, Hussein-Dey, 21-23 février 1952, éditions Liberté, Alger, 1952.
- Voir Alain Ruscio, « Le Parti communiste algérien, de l’après-Libération à la veille de la guerre d’indépendance, 1946-1954 », dans Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n° 140 | 2019, « Communisme en Algérie/Communisme algérien », p. 33-45.
- Les Ouléma sont un courant au sein de la société autochtone qui met surtout l’accent sur la référence à la religion musulmane et à la langue arabe.
- L’Union démocratique du Manifeste algérien (UDMA) est un parti indépendantiste attaché à la participation aux élections et à l’action parlementaire, dirigé notamment par Ferhat Abbas et Ali Boumendjel.
- Sadek Hadjerès, Quand une nation s’éveille, Mémoires : tome 1 : 1928-1949, op. cit., p. 254-255. Larbi Tebessi (1891-1957) a été enlevé et tué par les militaires français en 1957 au cours de ce qu’on a appelé la « bataille d’Alger », son corps n’a jamais été retrouvé.
- Voir le film de Daniel Kupferstein, Les balles du 14 Juillet, et ses deux livres : Les balles du 14 Juillet. Le massacre policier oublié de nationalistes algériens à Paris, préface de Didier Daeninckx, La Découverte, 2017 ; et Filmer malgré l’oubli. Paris 14 juillet 1953. Répression des manifestants algériens, Ressouvenances, 2017.
- Voir le fac similé de cet appel dans : Hafid Khatib, 1er juillet 1956 : l’accord FLN-PCA et l’intégration des « Combattants de la libération » dans l’Armée de Libération Nationale en Algérie, Office des publications universitaires, Alger, 1991, p. 124-125.
- L’UJDA avait été créée le 17 février 1946 à Alger. Plusieurs de ses militants ont été arrêtés en 1952 pour avoir diffusé son appel en faveur de l’indépendance.
- Voir Alain Ruscio, op. cit., « Le PCF et la question coloniale (de 1920 à 1935) », p. 27 à 53.
- Ahmed Akkache, préface à : Mohamed Rebah, Des chemins et des hommes, Mille-Feuilles, Alger, 2009, p. 16.
- Respectivement les premier, deuxième, troisième, quatrième et cinquième secrétaires.
- Voir Jean Galland, En Algérie « du temps de la France », 1950-1955, Tirésias, 1998.
- Voir le fac similé de cette déclaration du PCA du 2 novembre 1954 publiée dans Liberté, dans : Hafid Khatib, op. cit., p. 127
- Le 8 novembre, le PCF déclare qu’il « ne saurait approuver le recours à des actes individuels susceptibles de faire le jeu des pires colonialistes, si même ils n’étaient pas fomentés par eux ». Voir Alain Ruscio, op. cit., « Le PCF et la première année de l’insurrection nationale », pages 244 à 265. L’auteur montre que la position du PCF ne peut être réduite à ce membre de phrase qui lui a été souvent reproché, et qu’il retirera lui-même quand il reproduira ce texte dans ses livres. Il fait remarquer que le mot « indépendance » figurait à trois reprises dans un discours prononcé le 5 novembre par Jacques Duclos.
- Alain Ruscio, ibid.
- Voir Alain Ruscio, Les communistes et l’Algérie, op. cit., « Le PCA et les premiers temps de l’insurrection nationale », p. 266 à 279.
- Il y est remplacé par Boualem Khalfa. Il se consacrera, de janvier 1956 à janvier 1957, à la publication d’un journal destiné aux soldats français, La Voix des soldats. Voir Pierre-Jean Le Foll-Luciani, « La Voix des soldats. Un réseau clandestin du Parti communiste algérien dans la guerre d’indépendance (1955-1957) », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n° 140 | 2019, « Communisme en Algérie/Communisme algérien », p. 47-64.
- Serge Kastel, Le Maquis rouge. L’aspirant Maillot et la guerre d’Algérie, 1956, préface de Henri Alleg, l’Harmattan, 1997, p. 78 à 85.