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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Algérie : les affrontements des années 1990

Manifestation à Alger de familles qui veulent savoir ce qu'il est advenu de leurs disparus pendant la guerre civile. (AFP/GETTY IMAGES)
Algérie : les affrontements des années 1990

“la tragédie des «disparus» en Algérie”, par Robert Fisk

Alors que les émeutes s’étendent en Algérie – voir le site Algeria-Watch – un article de Robert Fisk, «The tragedy of Algeria’s ‘disappeared’», publié le 20 décembre dernier dans The Independant et repris ci-dessous en traduction française, rappelait un autre aspect du malaise algérien : la volonté du pouvoir d’occulter les crimes de la décennie noire des années 1990 – pudiquement désignée par l’expression “La tragédie nationale”.

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rassemblement à Alger de familles de disparus pour le 5e anniversaire de la charte

Les familles des disparus ont célébré, à leur manière, le cinquième anniversaire de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, adoptée le 29 septembre 2005. Bravant l’interdiction les familles sont parvenues à se rassembler à Alger-Centre, et, contrairement aux réunions précédentes, elles n’ont pas subi de violences de la part des policiers.

Un reportage de Ghania Oukazi, publié dans Le Quotidien d’Oran le 30 septembre 2010.

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Algérie : les victimes des violences des années 1990 élaborent une contre-charte

Une coalition de cinq ONG algériennes a commémoré à sa manière le cinquième anniversaire de l’adoption par voie référendaire de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale le 29 septembre 2005. Une contre-charte élaborée et rédigée par les victimes des violences a en effet été adoptée lors d’un vote symbolique, le 25 septembre 2010 à 15h, devant l’ambassade d’Algérie à Paris.

Le document, daté du 22 septembre, et intitulé «Projet de charte pour la vérité, la paix et la justice», a été cosigné par le Comité des familles de disparus en Algérie (CFDA), SOS Disparus, Djazaïrouna et Somoud, ONG fédérées en «Coalition d’associations de victimes de terrorisme et de disparitions forcées». Il est repris ci-dessous dans son intégralité.

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Algérie : les affrontements des années 1990

brutalités policières à Alger contre des mères de “disparus”

Plusieurs milliers de “disparus” ont été enlevés, pour la plupart entre 1992 et 1997, le plus souvent par des services de sécurité, mais certains par des groupes armés islamistes. Leur sort reste toujours inconnu – lire l’entretien avec Yassin Temlali publié en septembre 2007. A l’occasion d’un voyage de sensibilisation de la population française, une délégation de ces mères de disparus avait été reçue en mairie de Toulon, il y a quelques années.

Aujourd’hui, les autorités algériennes semblent décidées à en finir avec les rassemblements hebdomadaires qui se tiennent chaque mercredi depuis 12 ans, devant le siège de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH). Le 4 août d’abord, puis le 11, les forces de l’ordre été particulièrement violentes à Alger.

Les autorités voudraient « tourner la page », mais les familles des disparus demandent la vérité sur le sort de leurs proches qui ont disparu. Pour pouvoir tourner la page, il faudrait d’abord qu’elle ait été écrite !

Dans un communiqué publié à Alger le 11 août 2010, Fatima Yous, présidente de SOS Disparus, appelle à un nouveau rassemblement mercredi prochain 18 août devant la CNCPPDH.

[Mise en ligne le 13 août 2010, mise à jour le 16]

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Algérie : les affrontements des années 1990

Algérie : enterrer le dossier des disparus ?

Les «disparus» sont des personnes qui ont été enlevées, dans leur écrasante majorité, par les services de sécurité, essentiellement entre 1992 et 1997. Ils se comptent par milliers et leur sort reste toujours inconnu. Certains disparus avaient été enlevés par des groupes armés islamistes. Le sort de beaucoup d’entre eux reste également inconnu à ce jour. Mohamed Smaïn, dirigeant de la Ligue algérienne de Défense des Droits de l’Homme explique les rouages de l’oubli.

L’interview, réalisée le 21 septembre 2007, par Yassin Temlali, est reprise du site Babelmed.net 1.

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Algérie : les affrontements des années 1990

Algérie : interdiction d’un séminaire international sur les disparitions forcées

L’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France), la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), dans le cadre de leur programme conjoint, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, expriment leur plus vive préoccupation à l’égard de l’interdiction d’un séminaire sur les disparitions forcées à Alger.

En effet, le 7 février 2007, les forces de police ont empêché la tenue d’un colloque intitulé « Pour la Vérité, la Paix et la Conciliation », organisé par le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), SOS Disparus, Djazairouna, l’Association nationale des familles de disparus (ANFD) et Somoud.

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«oui à la justice, non à l’impunité !», une pétition contre l’auto-amnistie en Algérie

L’autoamnistie a déjà été tentée ailleurs, et partout elle a connu l’échec. Car nul ne peut disposer du pouvoir d’effacer l’histoire. Il ne peut y avoir de paix et de réconciliation sans vérité ni justice. Le peuple algérien connaît son histoire et aucune manœuvre ne peut effacer des crimes imprescriptibles. Vouloir lui imposer le silence par la menace est strictement illusoire.

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Algérie: la nouvelle loi d’amnistie assure l’impunité aux responsables des atrocités

[Paris, le 1er mars 2006] Un décret présidentiel assurera en Algérie, l’impunité aux responsables de crimes au regard du droit international et d’atteintes graves aux droits humains. En outre, comme le déclarent quatre organisations de défense des droits de l’Homme aujourd’hui, tout débat sur cette question sera désormais impossible, la discussion publique sur le conflit qui a déchiré le pays pendant plus d’une décennie étant explicitement criminalisée dans ce texte .

Les organisations signataires sont Amnesty International (AI), Human Rights Watch (HRW), le Centre international pour la justice transitionnelle (ICTJ) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).

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ces cris qu’on enterre

Le président Bouteflika entend rayer de la mémoire collective plus d’une décennie de guerre civile. Mais beaucoup d’Algériens ­ qu’ils soient rescapés ou proches de disparus ­ refusent cette amnésie forcée. Et ne voteront pas en faveur de la charte pour la paix et la réconciliation soumise jeudi à référendum.

Par Christophe BOLTANSKI à Sidi Moussa – [Libération, mardi 27 septembre 2005]

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