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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Les violences de l’OAS

Mouloud Feraoun.
Chateau-Royal, mars 1962

“Mouloud Feraoun, un écrivain dans la guerre d’Algérie”, par Sylvie Thénault

Comment, au coeur de la guerre d’Algérie, concilier l’identité kabyle, la culture française et l’aspiration à l’indépendance ? A travers le cas de l’écrivain Mouloud Feraoun, assassiné par l’OAS quelques jours avant le cessez-le-feu, c’est aussi la question des violences d’aujourd’hui qui nous est ici posée.

Sylvie Thénault nous a permis de reprendre cet article publié en 1999 dans Vingtième Siècle. Revue d’histoire1.

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Oran 1962

Oran revisitée par la peste, par Michèle Villanueva

« Je suis née à Oran, dans les quartiers populaires espagnols d’Eckmühl. J’ai d’abord enseigné, de 1962 à 1965, au lycée Ben Badis d’Oran. Trente ans plus tard, me plongeant dans la guerre d’Algérie, j’ai relu Camus. Et j’ai eu le choc de La Peste qui m’est alors apparu comme ce que j’avais vécu à Oran.»

Michèle Villanueva 2

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le Figaro du 24-25 mars 1962
Rue d'Isly, mars 1962

 26 mars 1962, la fusillade de la rue d’Isly à Alger

En Algérie, la proclamation du cessez-le-feu, le 19 mars 1962, marque la fin de la guerre dans les mots, mais c’est le début d’un déchaînement de violence qui va déferler jusqu’en juillet.

Le 22 mars 1962, des activistes partisans de l’Algérie française prennent le contrôle de Bab-el-Oued et transforment ce quartier d’Alger en un énorme fort Chabrol … 3

Vous trouverez par ailleurs sur ce site les passages du tome IV de La Guerre d’Algérie d’Yves Courrière consacrés à ce drame : un premier article évoque la semaine qui a suivi les accords d’Evian, le second décrit le déroulement tragique de la manifestation du 26 mars 1962.

[Le texte de Jean Lacouture a été mis en ligne le 26 mars 2005,

la présentation a été revue en octobre 2006]

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La vérité sur les massacres d’Oran, par Boris Thiolay

Combien de pieds-noirs ont-ils été enlevés et tués au moment de l’indépendance de l’Algérie, notamment lors des journées sanglantes que connut la grande ville de l’ouest du pays? Un rapport d’historiens – dont L’Express révèle la teneur – va être remis à Dominique de Villepin. Il livre enfin un bilan précis, bien loin des surenchères et de la guerre des chiffres, qui n’en finissent pas d’attiser les rancœurs.

par Boris Thiolay, L’Express, le 13 septembre 2006

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Oran 1962

L’honneur d’un général, par Charles-Robert Ageron

Vous trouverez ci-dessous la préface que l’historien Charles-Robert Ageron rédigea pour l’ouvrage « L’honneur d’un général, Oran 1962 »4. Dans ce livre, le général Katz expose ce que furent les mois de février à juillet 1962 dans le secteur d’Oran dont il était alors le commandant militaire.

Le journal du général Joseph Katz a été publié par la revue Matériaux pour l’histoire de notre temps (N°26, 1992) avec l’intitulé «Les dernières semaines à Oran»5.

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Roger Gavoury
Les violences de l'OAS

31 mai 1961 : assassinat à Alger du commissaire Gavoury

Le 31 mai 1961, le commissaire central Roger Gavoury était poignardé à son domicile par un commando de l’OAS.

Roger Degueldre, chef des commandos « Delta », avec l’accord de l’état-major de l’OAS en la personne de Jean-Jacques Susini, avait décidé d’éliminer le responsable de la lutte contre les menées subversives en Algérie.

Degueldre avait confié la réalisation de cet assassinat à Albert Dovecar et Claude Piegts. Tous trois ont été par la suite condamnés à mort par la justice française et fusillés (Dovecar et Piegts le 7 juin 1962, Degueldre le 6 juillet 1962).6.

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Les violences de l'OAS

L’OAS, Organisation armée secrète, par Sylvie Thénault

L’échec du putsch d’avril 1961 entraine l’émergence d’un mouvement clandestin qui tente, par l’action terroriste, de s’opposer à l’indépendance de l’Algérie. Responsable de plusieurs centaines d’attentats et d’exécutions en Algérie et en France, l’OAS aura tué 2 700 personnes, dont 2 400 Algériens, de mai 1961 à septembre 1962.

En 1968, de Gaulle prononcera une amnistie générale, dont bénéficieront les anciens activistes de l’OAS.

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