Le 27 mars dernier, le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, afin de justifier l’attribution au Cercle algérianiste de la responsabilité d’édifier un “ Mur des disparus ”, avait déclaré sur FR3 régionale : « seul le Cercle algérianiste depuis 30, 35 ans a fait un vrai travail de mémoire avec des publications.»
En réalité, ce qui va être inauguré à Perpignan, le 25 novembre prochain, à l’occasion du congrès national du Cercle algérianiste, ne résulte pas d’un «vrai travail de mémoire» : c’est le résultat d’un choix partisan au service d’une mémoire respectable mais particulière. Les nostalgériques, telle Michèle Tabarot, nous ont accoutumés à la réécriture mensongère de la période de l’Algérie française, mais ici la falsification atteint des sommets.
[Première mise en ligne vendredi 23 nov. 07,
mise à jour avec publication de la lettre de
Slimane Benaïssa le 24 nov. 07]