Quelle n’a pas été la stupeur de Yvan Donnat, né en Algérie, d’apprendre que les noms de plusieurs membres de sa famille étaient gravés à Perpignan,dans le bronze du mur des disparus, alors qu’ils sont, à l’exception de son père, bien vivants.
La famille Donnat, dont plusieurs membres avaient été condamnés à mort par l’OAS, ne peut admettre que les noms de certains des siens figurent à côté de ceux de tueurs de l’OAS.
Son père, Gaston Donnat, décédé le 5 février 2007, a été, tout au long de sa vie, un
internationaliste et un anticolonialiste. Il est l’auteur de l’ouvrage « Afin que nul n’oublie, témoignage d’un anticolonialiste » que nous présentons ci-dessous.
[Page mise en ligne le 16 février 2008, à l’exception de la reproduction]