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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

L’enseignement

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L'enseignement

«la fabrique scolaire de l’histoire», par Laurence De Cock et Emmanuelle Picard (dir.)

Depuis la Révolution française, l’enseignement de l’histoire est associé à la construction d’une « identité nationale ». En prenant la forme d’un récit ethnocentré, l’histoire scolaire devait permettre l’intégration de tous les futurs citoyens de la République, quelles que soient leurs identités originelles, dans un ensemble politique unique.

Aujourd’hui, alors que la période est favorable à la reconnaissance des « identités plurielles », les exclus du roman national réclament l’ajustement des programmes scolaires et critiquent la fabrique scolaire de l’histoire vue comme un instrument de domination.

A la suite de Suzanne Citron qui a préfacé leur ouvrage, Laurence De Cock et Emmanuelle Picard interrogent la manière dont l’histoire scolaire est fabriquée. De fait, l’enseignement de histoire à l’école est le produit d’une chaîne de responsabilités dont il nous faut interroger chacun des maillons : pourquoi et comment apprendre l’histoire, et quelle histoire ? Car c’est une politique du passé qui s’exprime à travers ce montage. Une politique où la question d’une histoire commune et donc de l’universalité est en jeu.

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L'enseignement

L’enseignement de l’histoire au lycée, un élément essentiel à la formation des citoyens

Des rumeurs font état de la disparition de l’histoire et de la géographie du tronc commun des programmes en classes de première et terminale. « Je souhaiterais vous dire au nom de Xavier Darcos que ces rumeurs sont infondées et qu’il est hors de question que l’Histoire et la Géographie disparaissent du tronc commun des formations de nos lycéens ».

Jean-Louis Nembrini

Blois, le 10 octobre 20081

Répétons-le : ces «rumeurs sont infondées».

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Benoît Falaize : enseigner l’histoire de l’immigration à l’école

Fruit d’une enquête menée sur deux ans, le rapport de l’Institut national de recherche pédagogique (INRP) a été remis le 19 octobre 2007 à Jacques Toubon, président du conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (CNHI). Rédigé sous la direction de Benoît Falaize, avec Olivier Absalon et Pascal Mériaux, il propose un état des lieux de l’enseignement de l’histoire de l’immigration à l’école. En voici la synthèse2.

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D'après Plantu (Le Monde, décembre 2005)
L'enseignement

Ségolène Royal : la France doit regarder en face son histoire

Le conseiller spécial de la candidate socialiste à la présidence française Ségolène Royal, Jack Lang, a plaidé dimanche 4 février à Alger pour une «reconnaissance [par la France] des crimes commis par la colonisation» en Algérie, comme alternative aux «excuses» réclamées par Alger à Paris.
«La meilleure façon de s’excuser est de reconnaître la réalité des crimes qui ont été commis par la colonisation en Algérie de 1830 à 1962», a déclaré M. Lang à l’AFP.

Vous trouverez plus bas le commentaire que Gilbert Meynier, historien de l’Algérie, nous a adressé à ce sujet.

[Première publication, le 5 février 2007,

complétée le 6 février 2007]
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pour une relecture de l’histoire coloniale, par Valérie Esclangon-Morin

Ce texte fait le point sur les recherches récentes en matière d’histoire coloniale et les derniers ouvrages liant République française et colonisation. Il convient de réfléchir en quoi l’analyse de cette « République coloniale » peut permettre aux enseignants de répondre aux
situations de crise que connaît l’école aujourd’hui 3.

Valérie Esclangon-Morin est professeur agrégée d’histoire, chercheur associée au groupe des Etudes des sujets controversés de l’histoire européenne (ESCHE) à l’INRP.

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