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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Accusations, incitations à la repentance

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Accusations, incitations à la repentance

la repentance : nécessité ou alibi ?

Qu’est-ce que la repentance ? Qui peut la réclamer ? De qui doit-on l’exiger ? Et doit-on seulement la souhaiter ? Ne faut-il pas plutôt lui préférer un exercice de la mémoire, loin de tout calcul politicien, nourri au devoir d’histoire et de vérité, lui substituer une vigilance intraitable à l’égard des injustices d’aujourd’hui ?

Des intellectuels des deux rives de la Méditerranée – Hélé Béji, Michèle Bompard-Porte, Françoise Dastur, Salima Ghezali, Olivier Le Cour Grandmaison, Seloua Luste Boulbina, François Maspero, Hassan Remaoun, Emmanuel Terray – abordent ces différentes questions dans Aspects de la repentance, un ouvrage dirigé par Ismaël-Sélim Khaznadar et publié par les éditions Barzakh.

L’éditeur a organisé à Alger le 9 mars 2013, conjointement avec El Watan Week-end, un débat sur le thème «Repentance : nécessité ou alibi ?», avec la participation de Olivier La Cour Grandmaison, Malika Rahal, Abdelmadjid Merdaci et Ismaël-Sélim Khaznadar.

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Benjamin Stora : « difficile de concevoir une union méditerranéenne indépendamment de la mémoire des peuples»

Ayant rédigé avec deux autres historiens français, Catherine Coquery-Vidrovitch et Gilles Manceron, une tribune où il est souligné que « le refus de la repentance pour les crimes coloniaux a pour objectif d’entraver le travail des historiens », Benjamin Stora, historien spécialiste du Maghreb, revient dans cet entretien sur cette initiative.

Il explique le but de cette action et relève aussi l’importance du travail de mémoire dans la mise en place de tout projet politique tendant à renforcer les liens entre les populations des deux rives de la Méditerranée. Ainsi, selon lui, l’idée de l’Union de la Méditerranée prônée par le président français est difficile à concrétiser en dehors de la mémoire des peuples. Il invite, dans ce sens, Nicolas Sarkozy à se débarrasser de son double discours sur le passé colonial pour faire avancer les relations avec la rive sud de la Méditerranée, notamment l’Algérie.

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les usages de l’histoire dans le discours public de Nicolas Sarkozy

Dans le discours qu’il a tenu à Poitiers le 26 janvier dernier (vous en trouverez un large extrait ci-dessous), le candidat de l’UMP à l’élection présidentielle s’est présenté comme l’héritier de Jean Jaurès et de Léon Blum. Cette « captation d’héritage » est une bonne illustration des formes que prennent les usages publics de l’histoire dans la France d’aujourd’hui.

Un article de Gérard Noiriel (EHESS), initialement publié sur le site du Comité de Vigilance face aux Usages publics de l’Histoire.

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la France et l’Algérie entre repentance, excuse et oubli

Mohamed Harbi, Benjamin Stora et Pascal Bruckner en débattent.

Même quand elle n’est pas au coeur de l’actualité immédiate, la page ensanglantée des relations franco-algérienne s’y taille quelque espace.
Quotidiennement, on en a l’illustration à la lecture des médias.

Un article de Sarah Raouf, paru dans le Quotidien d’Oran, le 22 nov. 06
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Accusations, incitations à la repentance

où il est question de repentance coloniale

Un nouveau livre de Daniel Lefeuvre est annoncé : Pour en finir avec la repentance coloniale
5.

De cet ouvrage, présenté comme un pamphlet, nous n’avons pu lire que la page accessible sur Internet6, mais son titre nous donne l’occasion de préciser notre réflexion sur la notion de “repentance coloniale”.

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Benjamin Stora : on rejoue sans cesse le passé

[AFP – 12 mai 2005 – 15:03:49]

Historien spécialiste de la guerre d’Algérie, Benjamin Stora estime, dans un entretien avec l’AFP, que la polémique née après la commémoration des événements de Sétif du 8 mai 1945 nuit au travail des historiens et regrette qu’on « rejoue sans cesse le passé ».

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