Christian Phéline aborde
dans « Le Matin d’Algérie »
trois angles morts
dans la lecture de « L’Étranger » d’Albert Camus
Que dire de plus sur L’Étranger d’Albert Camus sinon paraphrase ou commentaire de commentaire ? Bon connaisseur de la vie et l’œuvre de Camus, Christian Phéline relève le défi dans son récent essai, « L’Étranger en trois questions restées obscures » (Pézenas, Éditions Domens, 2023). Il questionne trois angles morts de ce récit, autour du personnage de Meursault, l’assassin. Pour reprendre ses mots, il aborde « ce qui touche, tour à tour, au lieu du meurtre, au mouvement intérieur qui y mène son auteur, et à la sanction qui lui est apportée ». Dans un dialogue avec le journaliste algérien Faris Lounis, dont nous avons déjà publié une tribune réfutant l’idée que Camus fut un partisan de l’Algérie française suivie d’un texte de Christian Phéline sur ce point.