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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Diverses questions d’histoire

Quelle vie après la guerre ?

Quand la paix s’installe enfin, comment vivre ?

Les traumatismes individuels ou collectifs sont souvent soignés par le silence, l’amnistie ou l’amnésie. Pourtant, rien n’est réglé quand les cadavres pourrissent dans les placards. Pourrissent insidieusement le quotidien des survivants et de leurs héritiers.

En France, après la guerre d’Algérie, la hiérarchie militaire a fait prévaloir le déni ou le silence 2. Il a fallu attendre presque cinquante ans pour que des anciens appelés, hommes de troupe, se rassemblent dans une association, les 4 ACG, pour refuser la complicité du silence et imaginer de nouvelles solidarités. Pour eux, pas question de commémorations patriotiques autour du drapeau, pas de célébration du devoir accompli : ces hommes se sont réunis pour faire entendre leur condamnation de la guerre. En France et en Algérie où ils se rendent, ils dénoncent les violences dont ils ont été les acteurs ou les témoins. Sur les lieux du conflit, ils investissent leur pension d’ancien combattant dans des projets de paix.

Ils proposent aux générations futures un héritage d’espoir et de fraternité.

Un article paru dans le quotidien Libération sous le titre-choc « Mon père, ce tortionnaire » s’attache au traumatisme vécu par des enfants de tortionnaire en Argentine. Ils souligne les nouvelles solidarités qu’ils construisent.

A la suite d’une décision de la cour suprême conduisant à la libération des criminels de la dictature, des enfants de criminels se rassemblent, se mobilisent et protestent aux côtés des victimes et de ceux qui les soutiennent.

Claire Mauss-Copeaux
3, le 1er juilllet 2017

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Emmanuel Macron va-t-il reconnaître l’État de Palestine ?

Le président de la République qui va prendre ses fonctions le 14 mai 2017 va-t-il avoir le courage de faire avancer la justice au Proche-Orient en faisant que la France reconnaisse enfin l’Etat palestinien ? Dans ses déclarations à Mediapart à la veille de l’élection, il a rappelé sa condamnation de la colonisation et dit qu’il était favorable à la reconnaissance de deux Etats, mais « pas aujourd’hui ». Une telle reconnaissance est pourtant indispensable pour avancer vers la paix. Pour lui demander la reconnaissance rapide de l’Etat de Palestine et débattre des pressions nécessaires sur Israël, le collectif « Trop, c’est trop ! » organise une réunion, à Paris, le jeudi 11 mai.

inscription obligatoire par l’envoi d’un message avec nom et prénom à ">. (les inscrits recevront une invitation avec l’adresse de la réunion)

Le site internet [www.trop-cest-trop.fr]

Signer et faire connaître la pétition occupationpasdaccord.eu

Ci-desssous : le programme de la réunion du 11 mai, suivi de deux interviews récentes d’Emmanuel Macron sur ce sujet.

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Un appel de Nurit Peled

La professeur Israélienne Nurit Peled, prix Sakharov du Parlement européen, a ouvert la Semaine Anticoloniale et Antiraciste 2017 par un discours dénonçant la colonisation israélienne et les violations des droits de l’Homme commises par l’Etat israélien.

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